-282- Espérance

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La lumière transpercée de nouveau mes yeux, si éblouissants que je ne voulais les ouvrir, mais un coup contre ma joue me forcer à ouvrir les yeux, je vis alors des ombres devant mon visage et reconnu Denver, les bruits de balles avaient cessé, mais une chose, une seule chose me restait en tête où était Tokyo. Je me redressais aussi rapidement que possible, sous le regard de mes compères, mon cœur bâter si fort sous ma peau que je posais a main instinctivement dessus.

« Tokyo, Tokyo » Disais-je en regardant autour de moi le palpitant à son maximum

Denver se tourna main sur la bouche, je recherchais désespérément Tokyo du regard, c'était impossible, pas elle, pas l'autre guerrière de cette grande aventure. Rio était assis un peu plus loin, les yeux rouge, si rouge qu'il répondait à ma question, mais non, ce n'était pas possible, pas croyable.

« Rio, répond moi » Lui dis-je sentant les larmes montez à mes yeux « Je vous en supplie, répondait moi »

Les larmes coulaient désormais sur mon visage, mais je ne pouvais accepter une telle chose, c'était impossible, impossible que Tokyo soit morte. Mon souffle se coupait toutes les secondes t'en l'angoisse de perdre à nouveau l'un des membres de notre famille me prenais aux tripes, j'avais peur, j'avais mal, j'essayais de me lever, mais Helsinki posa sa main sur mon épaule, ses yeux étaient embaumés de larmes, il me tendit son plus beau regard, je n'avais jamais vu Helsinki aussi beau qu'aujourd'hui, ce triste jour, qui marquerait à jamais nos mémoires, qui détruirait certains de nos amis, qui nous anéantissais, je n'avais jamais vraiment aimé Tokyo, mais cette nouvelle perte, me détruisais, m'anéantissais, Tokyo était une guerrière malgré tout, nous avions passé de si beaux moments toutes les deux sur la plage.

« Helsi répond moi » Dis-je en sanglot

Pour simple réponse, il fit non de la tête.

« Mon Dieu, c'est pas vrai » Dis-je en m'effondrant en larme

Denver prit Monica dans ses bras, la serrant si fort qu'elle devait avoir le souffle court, Nairobi venu à mes côtés, ses yeux était également rouge vif, elle qui aimait t'en Tokyo, elle me prit dans ses bras, mais je me sentais si mal, j'avais tellement besoin d'air, de respirer.

« Reste allonger » Me dit-elle dans un sanglot

« Pas elle, mon Dieu pas elle » Répétais-je en boucle « Je l'ai vu, je l'ai vu »

« Arrête Pripiat » Hurla alors Rio en se levant de sa chaise

« Rio, ce n'est pas le moment » Lui répondit Palerme assis un peu plus loin « Bien, vous êtes bien mignon avec votre séance de pleur » Dit-il en se levant « Mais nous devons réagir, le Professeur nous à demander de vider l'or, alors au travail ! »

Tout le monde se regardait décontenancer, bien évidemment la vie devait continuer, mais c'était si dur pour nous tous, nous venions de perdre l'un des membres de notre famille, alors que les lames étaient encore humides sur les joues de mes amis, un petit groupe partis en direction de la fonte d'or.

« Toi, tu restes là » Me dit alors Nairobi séchant une larme avec sa manche « On a extrait la balle et stopper l'hémorragie, mais tu as perdu beaucoup trop de sang »

Elle me fit un sourire tendre et partis sous mon regard, la seule personne qui fut restée avec moi était Rio. Je le regardais de loin, les yeux toujours aussi larmoyants.

« Rio, je suis sincèrement désolé » Dis-je d'une voix faible

Son regard tourna pour moi, il semblait si mal, lui qui paraissait si coriace, il était toujours ce jeune homme de vingt ans que nous avions connu la première fois.

« Je sais tellement ce que tu ressens »

« Tu n'en sais rien, Berlin était un vrai fils de pute, il méritait ce qui lui est arrivé, mais Tokyo » Dit-il pleurant de plus belle

« Qu'importe ce qu'était la personne pour les autres, ce qui compte c'est qui elle était pour toi » Dis-je repensant à Berlin

Il se levait et venu vers moi tremblant comme une feuille, il resta quelques secondes en face de moi, 

je ne savais pas vraiment ce qu'il voulait et encore moins si je devais m'inquiéter ou non de sa prochaine réaction, mais il se jeta dans mes bras, il me serrait si fort dans ses bras et laissait la tristesse prendre le dessus sur lui, je sentais la douleur de la balle dans mon bras et me sentais terriblement fatigué, mais je ne pouvais pas pousser Rio, je ressentais autant cette douleur que lui, j'avais moi aussi, perdu l'amour de ma vie et ce à jamais, ce n'était pas une rupture, ce n'est pas une disparition, dans ses deux cas, l'espérance prend toujours le dessus, peut-être reviendra-t-il, peut-être était-il énervé lorsqu'il m'a quitté, cette fois, c'est une chose fatale, on sait que plus jamais nous ne reverrons cette personne, plus jamais, nous ne sentirons son parfum, nous ne toucherons sa peau, ses habitudes qui devenaient les nôtres ne seront plus, ses rires, ses pleur, ses colères, tout cela n'existe plus, le deuil d'un partenaire de vie, n'est pas un simple deuil, il faut apprendre à revivre sans elle, il faut retrouver sa propre routine, un équilibre, seul, il faut réapprendre à aimer une nouvelle personne, sans jamais chercher à retrouver l'autre dans la personne, le deuil d'un conjoint et une montagne remplis de neige et de vent qu'il faut franchir seule.


...

Bonjour, Bonsoir mes petits Dali

Bon, comme toujours le chapitre n'est pas corriger, je m'en occuper vite !

La grosse bise mes chouchous 

Le casse du siécle -Parti 2-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant