Receivers - Tome 2 - Le Cours du Temps

Choc Culturel

Tout en sautant le plus loin possible pour passer au dessus de la rivière, situé juste après l'entrepôt abandonné, dans ce que Arda avait surnommé ''L'Eden'', Gill atterrit avec succès de l'autre côté de la rive, un peu essoufflé à cause des nombreuses montées qu'il avait dû grimper pour arriver ici.

Son ami ne lui avait que très peu parlé de cet endroit, mais à peine monta t-il la petite bute qu'il aperçu immédiatement les deux saules pleureurs desquelles Arda ne faisait que parle. Aux côtés de la végétation florissante et diverses de cet endroit, des adolescents et jeunes adultes semblaient s'entraîner avec ardeur.

Dans le petit lac qui s'était formé à cause des pluies, un jeune adulte svelte et aux cheveux aussi rouge que ardent était assit à genoux dedans, faisant échapper une étrange chaleur de son corps et créant une vapeur d'eau importante autour de lui. Non loin du receiver, une femme rousse arborant un air autoritaire criait des choses, inaudibles pour l'adolescent qui venait d'arriver, à son élève qui lui répondait en criant de même. Gill en déduisit qu'il s'agissait de ce Tom dont Arda lui avait parlé, cependant il ne reconnaissait pas bien l'adulte qui lui hurlait des encouragements dessus.

Avant qu'il ne puisse faire un pas de plus pour observer les autres membres de la section de son meilleur ami, Arda apparut devant lui dans une petite bourrasque et avec un petit sourire. Cela faisait maintenant une semaine que l'élu du temps venait de revenir dans son ''monde'' avec la section XVII - 17 au complet, y compris Chronos et Ami. Cette fois-ci, en revenant chez ses parents, Arda avait présenté tout ses amis à ces derniers sous leur regard à la fois d'incompréhension et heureux pour lui.

Le receiver brun n'avait pas beaucoup d'ami depuis le collège mais ses parents ne savaient pas que la raison principale était la peur de blesser accidentellement les autres avec son don, qui pouvait plier les lois de la nature d'un claquement de doigt. Le voir aussi bien entouré les comblaient de joie, même si ils avaient eu du mal à comprendre pourquoi il revenait aussi fatigué et avec autant de personne à l'apparence physique étrange, comme Allid ou Ami.

Une nouvelle fois, Arda leur avait expliqué la vérité strict sur ce qui se passait en ce moment. L'origine des portails qui venaient d'apparaître dans leur monde, ce qu'ils étaient réellement et pourquoi la majorité des personnes ici ne pouvait pas les traverser. Absolument tout ce qu'il avait dû traverser en voyageant dans le futur, en évitant de raconter la véritable identité du Juste, le danger que représentait l'entité de Calen, ainsi que les combats dangereux auxquels le receiver brun avait participé, de manière à ne pas les effrayer plus que la dernière fois.

Quand son récit s'acheva, les parents de Arda restèrent dubitatif. Que penser de tout cela ? Tout était si gros, si inimaginable qu'il était difficile de le croire, même si les paroles venaient de leur fils. C'est alors que tout les amis de Arda avaient montrés leur don à tour de rôle, tout en précisant que sans l'aide de leur fils, ils n'auraient pas pu accomplir de grande chose dans leur ''monde''. Arda rajouta aussi que les actualités sur les portails étaient bien réelles, aussi fou que cela pouvait paraître.

Même si l'information avait eu dû mal à passer, ils le crurent. Ces temps-ci, tout devenait de plus en plus fou, la plupart des gens seraient prêt à croire tout ce qu'on leur raconterait, surtout si cela s'avérait être la vérité.

En revanche, Arda savait ce qu'il faisait subir à ses parents en racontant ainsi la vérité. Ses parents ne pouvaient rien faire pour lui, pour aider leur fils bien aimé, ce qui les faisait énormément souffrir. Eux qui voulaient que leur enfant aille mieux, qu'il soit heureux. Aucune solution n'existaient venant d'eux, hormis leurs encouragements.

Cela leur fendait le coeur et celui de Arda aussi. Ces derniers avaient tout de même demandé ce qu'ils pouvaient faire pour l'aider et le receiver brun leur avait simplement répondu que leur étreinte serait suffisante. Il les avait tant manqué qu'ils étaient tous restés plusieurs dizaines de minutes enlacés et sanglotant doucement, s'excusant de ne pas pouvoir faire plus pour lui et qu'il devait vivre tout ça.