Je ne t'abandonnerai plus ! {LeviXreader}

Preparatifs

POV READER

Les autres étaient restés au camp établi pour mettre en place notre plan pendant que Levi et moi avancions, dans un silence de mort, vers la capitale.
Le major Erwin nous avait donné de l'argent pour pouvoir, une fois sur place, acheter une robe digne de ce nom pour mon infiltration.

Levi regardait droit devant lui. Son front était marqué de ridules, il était crispé au possible. Il avait dû être surpris par mon comportement, je ne m'étais jamais montré aussi....cruelle depuis que je le connaissais mais il m'avait fait tellement de mal sans même s'en rendre compte que je ne me sentais absolument pas coupable.

Le voyage fut long mais 5 heures plus tard nous entrions en ville. Levi avait mit sa capuche pour tenter de camoufler son identité et j'en avait fait de même.

Je n'étais jamais venue dans la capitale. J'étais.....dégoûtée. Cette ville me répugnait. Elle respirait le luxe et l'abondance alors que tant de monde était mort de faim après Shiganshina. Les maisons étaient toutes plus belles et plus grandes les unes que les autres, les boutiques toutes plus chères. Les gens riaient à gorges déployées et étaient sereins vêtus de belles toilettes. C'était comme si la menace des titans n'avait jamais existé pour eux. Aucun habitant de cette ville n'avait jamais vu un proche mourir à cause d'un titan. Les enfants de la capitale qui intègrent l'armée son rare, voire inexistants. Qui voudrait troquer une vie d'abondance contre une suite interminable de pertes et de douleur ?

Mes mains s'étaient crispées sur les rennes de mon cheval. Levi l'avait aperçu et posa sa main sur la mienne. Ça me calma mais j'étais toujours en colère contre lui alors j'enlevai ma main.

Levi: Oi oi oi gamine ! Tu es plus crispée que moi et pourtant faut le faire.

(t/p): Je ne suis pas crispée je suis....furieuse !

Levi: Encore à cause de moi....

(t/p): Non! Tu n'es pas le centre du monde ! Tu ne vois pas comme c'est répugnant !

Levi: De quoi ?

(t/p): Tous ces gens qui vivent aisément sans se préoccuper du malheur de ceux qui habitent dans les districts ! On a tellement souffert après Shiganshina.... Le mot souffrir ne fait même pas partie de leur vocabulaire ! C'est....c'est tellement injuste.

Levi: Tu ne sais pas à quel point.... il y a même pire que les gens dans les districts....il y'a les gens des bas-fonds.

(t/p): Les bas fonds ? Je pensais que c'était une légende. Tu connais quelqu'un qui en est issus.

Levi: Pas exactement.

(t/p): Alors comment peux tu savoir quoique ce soit à ce sujet ?

Levi: JE viens des bas fonds.

(t/p): Oh ! Ça...ça n'a pas dû être facile tous les jours.

Levi: A qui le dit tu !

Nous étions arrivés devant une boutique de robe de soirée. J'étais nerveuse. Je n'avais jamais baigné dans tant de luxe.

Levi: Vas y seule, on se retrouve ici dans 1 heure je dois allez acheter des rations et me procurer du gaz.

(t/p): Dans une heure.

Il partit et me laissa seule face à cette immense vitrine pleine de robe au prix exorbitant.

En pénétrant dans la boutique, la propriétaire me regarda de travers. Elle ne devait pas avoir l'habitude de servir une personne d'une condition si pitoyable. Je lui offris ma bourse et elle se dirigea vers un rayon qui exposait les robes appartenant à mon budget.
Elles étaient toutes magnifiques, sûrement insignifiantes pour les gens d'ici mais pour moi elles étaient tout simplement splendide.

Après plusieurs essayages je jetai mon dévolu sur une longue robe noir à fente. Le décolleté en cœur faisait ressortir mes attributs féminins et les manches un peu bouffantes resserrées aux poignets mettaient mes mains en valeurs. Pour les chaussures la vendeuse me proposa des sandales à talon noires. Elle me coiffa avec un chignon strict mais moderne. Elle me maquilla rapidement et me pressa de sortir. Une hospitalité moyenne dira-t-on.

Quand la femme me flanqua dehors, Levi était devant moi adossé à un muret. Quand il leva les yeux sur moi il faillit avaler sa langue.

Levi: Tu es très belle (t/p).

(t/p): Tu n'es pas obligé de faire des compliments si tu ne penses pas un mot de ce que tu dis Levi.

Levi: Je pense chaque mot, j'ai toujours....pensé chaque mot. Sur le moment tout semblait possible mais....je me suis fait rattrapé par....par moi même et.....je suis tellement désolé (t/p).

(t/p): Ce n'est pas le moment de parler de ça.

J'étais froide mais mon cœur battait la chamade. Il s'était excusé en avouant avoir pensé chaque mot de ce qu'il me disait. Ce n'était pas grand chose mais venant de lui c'était incroyable.

(t/p): Bon allez on a un palais à infiltrer.

Il hocha la tête et se mit en route vers le château qui longeai le mur d'enceinte. Quelques minutes plus tard nous arrivions au pied de l'immense bâtisse.

Levi: Pendant que tu te trouvais une robe j'ai fait du repérage. Je vais te porter jusqu'à une fenêtre du deuxième étage, le bureau se trouve au troisième. Quand tu aura trouvé les plans tu te rendra au cinquième dans l'aile Ouest, toute les fenêtres du couloirs donnent sur le mur. Tu sors pas une des fenêtres je te récupère et on se tire. Compris ?

(t/p): cinq sur cinq.

Levi: Et (t/p).... pas d'imprudence.

Je hochai la tête et le laissai me porter en mode princesse évanouie. Il maniait très bien l'équipement puisque en moins de deux et sans accros, nous étions face à la fenêtre qui était notre but.

Levi: Fait vite....je risque de m'inquiéter sinon.

(t/p): Arrête de dire des bêti/

Ma phrase avait été interrompue par ses lèvres sur les miennes.

(t/p): Je vais peut être me dépêcher finalement....il faut vraiment qu'on discute.

Il laissa échapper un rictus avant de s'envoler vers le mur où il allait m'attendre. Quant à moi je pénétrait dans la gueule du loup.