Je ne t'abandonnerai plus ! {LeviXreader}

Interrogatoire

Un rayon de soleil vint se glisser entre les rideaux et se place juste sur ma paupière. Dérangée, je grimaçai légèrement ce qui fit rire Levi. J'ouvris les yeux et le regardait aussi méchamment que je pu avant d'éclater de rire moi aussi.

Levi: Bien dormis ?!

(t/p): Mieux que jamais.

Il sourit et déposa un baiser sur mes lèvres avant de se lever et de commencer à s'habiller.

(t/p): Tu vas où comme ça ?

Levi: Au réfectoire, j'ai la dalle.

(t/p): Attends moi.

Levi: Rejoins moi.

Il avait mimé un bisous en arborant un sourire narquois puis été sorti de la chambre.

Je me dirigeai vers la salle de bain, pris une douche rapide, me coiffai, laissant lâchés mes (l/c) cheveux (c/c).

Quand j'arrivai dans le réfectoire, tout le groupe de sauveurs et de sauvés était attablés ensembles. Je les rejoignis et avant que quiconque ne dise quoi que ce soit je pu lire dans les yeux d'Hansi qu'elle avait fait une boulette.

Levi avait un regard noir. Il me dévisagea, pas avec méchanceté mais plutôt avec déception.

Levi: Pourquoi tu ne m'a pas dit que Mike était mort ?

Je fut prise de court.

(t/p): Euh je...pour être honnête j'ai été égoïste. Je...je venais de te retrouver et je ne voulais pas noircir le tableau.

Levi: Tu aurai du me le dire (t/p).

Il se leva et partit. Son assiette était encore pleine. Il partait parce qu'il ne voulait plus me voir. J'allais tenter de le suivre mais Hansi attrapa mon bras et me fit m'assoir à coté d'elle.

Hansi: Laisse le avaler la nouvelle.

J'hochai la tête sans grande conviction puis entamai la discussion avec mais compagnons. Celle ci fut vite interrompue par Erwin qui entra dans la pièce et me somma de le suivre.

Une fois dans le couloir je pu apercevoir son air grave.

(t/p): C'est Levi ?! Qu'est ce qu/

Erwin: Non, non rien à voir avec Levi. Je veux que tu m'accompagnes pour l'interrogatoire de Bertolt.

(t/p): Pourquoi moi ?!

Erwin: Eh bien ma foi, c'est toi qui l'a neutralisé et, Eren s'emporterai trop vite et Levi est trop fragile en ce moment.

(t/p): Je vous suis.

Je suivis effectivement Erwin dans les sous-sols du bâtiments. Je n'y étais encore jamais descendue et il fallait avouer que tout était plutôt effrayant ici. Les murs de pierres n'étaient éclairés que par la lueurs des troches accrochées au mur. Les couloirs étaient en faits des rangées de cellules. La plupart étaient vides mais celle qui se trouvait devant moi était bel et bien occupée.

Bertolt était attaché à une chaise en metal, un bâillon dans la bouche.

Erwin le lui arracha, attrapa une chaise dans un coin de la cellule et s'assit face à lui. Je me contentai de les observer de loins, adossée contre un mur.

Erwin: Où est ton compagnon ?

Bertolt: J'en sais rien.

Erwin: T'en est sur ?

L'interrogatoire ne menait à rien. Erwin refusait de faire appel à la violence pour l'instant, il disait que rentrer dans les coups des à présent ne mènerait à rien. Je n'étais pas d'accords.

J'attendais qu'Erwin me cede sa place pour agir comme bon me semble.

(t/p): Tu es sur que tu veux rester muet ?

Bertolt: Je ne dirai rien et encore moins à toi alors oui, je resterai muet.

(t/p): Un muet n'a pas besoin de sa langue...

J'attrapait un couteau et le rapprochait doucement de son visage.

Je croisai le regard d'Erwin qui était complètement abasourdi. Il ne comprenait surement pas mon comportement.

J'étais tellement en colère contre Bertolt mais je l'étais encore plus contre Reiner. Mon objectif était de retrouver cet enfoiré et de lui faire payer ce qu'il avait fait à Levi et à tous les autres. Sans oublier que si mes parents, la mère d'Eren, Phila et Andrew étaient morts c'étaient de leur faute à tous les deux.

Bertolt: Vas y, coupe moi la langue. À l'instant où tu tranchera le muscle je me transformerai en titan et tout le monde ici sera mort.

(t/p): Tu as raison, te couper la langue ça nous porterai préjudice mais, je peux te jurer que tu as tout intérêt à l'ouvrir, si tu nous dit où est Reiner, il pourrait peut être y avoir un terrain d'entente entre nous mais, si tu me forces à le trouver seule, tu peux être sur que ton ami mourra dans les plus atroces souffrances que cette Terre ait connu.

Bertolt: TU NE FERAI JAMAIS ÇA !

(t/p): Détrompe toi, je suis bien plus méchante que j'en ai l'air, surtout quand on s'attaque aux gens que j'aime.

Je priai pour que ma mascarade fonctionne. Je commençai à apercevoir de la peur dans le regard de Bertolt mais j'étais sur qu'il pouvait en lire d'avantage dans le miens.

Bertolt: Il a du se refugier... j'en sais rien, surement dans la foret d'arbres géants la plus proche d'ici.

(t/p): Il veut te récupérer.

Bertolt: Si son plan est deja en route vous êtes tous morts.

Je me tournai vers Erwin qui compris très vite de quoi il retournait.
Le cuirassé serai bientôt à nos portes.