Je ne t'abandonnerai plus ! {LeviXreader}

Le schema se répète !

5 ans après la chute du mur Maria
POV READER

Encore une belle journée qui commence. Les rues sont bondées comme toujours depuis Shiganshina . Même si nombre de réfugiés avait péris, il restait tout de même beaucoup de gens sans domicile qui dormait tout comme moi dans les rues . Je m'en était fait des amis, enfin surtout deux d'entre eux . J'avais rencontré Andrew alors qu'ils venait de se faire voler son repas, un groupe de nos semblables l'avait tabassé avant de lui prendre tout ce qui lui restait, autant vous dire, pas grand chose. Il avait été mis dans un état pitoyable, je n'avait pas grande connaissance en matière de médecine mais je savais coudre alors j'avais tenté, du mieux que je pouvais, de refermer ses nombreuses plaies. Aujourd'hui, le voilà couvert de nombreuse balafres et cicatrices, la plus visible étant celle qui traversait son visage de son front à sa joue gauche. Ces marques n'enlevaient rien à son charme, demandez à Phila. Elle en pincait pour lui depuis qu'ils s'étaient rencontrés . Nous avions trouvé Phila complètement nue après que des membres de la garnison aient tenté de la violer. Andrew et moi étions arrivés à temps. Nous leurs avions régler leur compte et avions sauver Phila mais ça nous avait valu un séjour dans les geôles du district ainsi qu'une série de 20 coup de fouet chacun . Certaines plaies d'Andrew s'étaient rouvertes, il saignait abondamment, mais pas une fois il n'avait flanché. Ma peau, étant vierge, n'avait pas souffert plus que ça mais pour autant que je me souvienne, j'avais pleuré de douleur. J'en avait honte. Comment pourrai-je atteindre mon objectif en étant aussi fragile.... Après cette étape de nos vie, nous étions devenus inséparables. Depuis nous vivions tous trois dans la vieille bâtisse où j'avais, il y a 5 ans, caché mon équipement.
Notre mode de vie était pour le moins rustique mais nous vivions et c'était le principal.
J'étais seule dans notre bicoque à mon réveil ce matin là. Les deux autres étaient sortis quémander le petit déjeuner et ils revinrent victorieux . 2 oranges, 1 miche de pain et un pichet de bière. Primaire n'est ce pas ? Mais nous étions satisfaits.

Andrew: Alors T/P, bien dormis?

T/P: Aussi bien que possible et vous ?

Habituellement je leur posais les questions séparément mais la main de Phila dans celle d'Andrew m'indiquait que les unir dans mes paroles n'était plus dérangeant.

Phila: Oh et bin, très peu pour tout te dire.

J'éclatai de rire, Andrew était devenu rouge pivoine, quel beau spectacle. Lui habituellement si réservé et impassible montrait enfin... quelque chose.

T/P: Relax Andy, je vous ai entendu, la discrétion n'est définitivement pas votre fort !

Il devint encore plus rouge que tout à l'heure mais Phila, pour lui montrer qu'il n'y avait pas de raison, l'avait simplement embrassé. Il s'aimait, c'était merveilleux.

Andrew: Bon c'est quoi le programme du jour ?

T/P: Je vais aller mendier dans la rue principale et vous n'avez qu'à essayer dans les rues à la base des murs.

Phila: Ça marche on se retrouve ce soir.

Une accolade plus tard nous nous quittions pour la journée, certains de nous revoir ce soir pour une nouvelle soirée dans la misère et la faim, mais une soirée tous ensemble.
La rue principale était noire de monde. Mettre un pied devant l'autre y était presque difficile. Mais tant mieux. Plus de porte monnaie il y avait , plus j'avais de chance de revenir avec de quoi payer un bon repas pour ce soir.
Le soleil brille, les oiseaux chantent. Une légère brise fait voler mes long cheveux autour de moi, j'en suis presque aveuglée. Mes cheveux m'arrivent en dessous des reins, et oui dans nos conditions on a pas le temps ni l'argent de rafraîchir sa coupe. Nous avions réussi à obtenir un peigne et c'était déjà une grande victoire.

Je brandissait un petit panier pour que les passants puisse y déposer quelques piécettes. La récolte était plutôt bonne . Avec ce que j'avais je pouvais bien me payer un pain complet, qui nous nourrirai pour une semaine. J'en salivais déjà !

Tout allait pour le mieux mais pourtant, sans pouvoir l'expliquer, j'étais soucieuse. Je regardais sans arrêt autour de moi, à l'affût du moindre signe que quelque chose allait se produire mais rien d'inhabituel n'était à signaler.
Mes yeux s'attardèrent quelques secondes sur les soldats en opération de maintenance sur les murs . Un d'eux me semblait familier, bien sûr, à cette distance il m'étais impossible de lui attribuer un visage mais... Quelque chose dans son attitude, sa posture me rappelait... Eren. Non impossible. Je l'ai cherché partout. Il n'est jamais réapparu. J'ai posé toutes les questions. Il est mort. Il n'y a pas d'autre solution. Ils sont tous...m/

Mes réflexions furent interrompues par un bruit sourd, sourd mais tellement puissant. Un nuage de poussière s'éleva et aveugla une bonne partie des passants dont je faisais partie. Je parvins tout de même à entrevoir une lumière, une lumière vive comme un éclair... Certains passants réfléchissais à voix haute et firent renaître mes pires craintes.

Passant 1: Bon sang! Mais ce mur fait bien 50 mètres de haut!

Passant 2: Il existe donc vraiment !

Passant 3: Les réfugiés de Shiganshina ne mentait donc pas !

Quand la vue me fut rendue, je ne pu que souffrir de découvrir que ma théorie était vérifiée.
Cet ignoble Titan de soixante mètres était de retour et avais, une nouvelle fois pris tout le monde par surprise.
Une nouvelle fois la garnison était prise au dépourvu mais, grâce à Dieu, un plan d'urgence avait était établit par l'armée suite au massacre de Shiganshina. Serai-t-il suffisant ? C'est la question qui me traversait l'esprit au moment où je me rendit compte que mes amis, mes seuls amis, étaient près des murs.

T/P: Merde!

Je lâchai mon panier rempli de piécettes et commençai ma course contre la montre. La foule, ayant compris ce qu'il se passait, complètement paniquée, se dirigeait vers l'intérieur du district, vers la porte qui menait aux campagnes. Ce mouvement m'aidait à rejoindre ma maison. Si je voulais sauver mes amis, il me fallait être en capacité de tuer des titans, je le savais, dans quelques minutes la porte, dernier rempart du district, allait être réduite en poussière.