~ Chapitre 18 ~

1.4K 70 1
                                    

-Qu'est-ce que tu fais ici? Me demande Kendji d'un ton glacial.

-Euh... Je voulais te voir. Je pense qu'il faut qu'on ait une discussion tous les deux... Dis-je en bafouillant.

-Je ne crois pas non...

Et il me ferme la porte au nez.

Comment a-t-il pu faire ça ?! Là c'est trop ! Il va voir de quel bois je me chauffe !

« Ne le laisse pas te traiter comme ça ! » M'ordonne ma conscience.

Et c'est folle de rage que je me mets à taper contre la porte de la caravane en criant « Kendji ouvre moi ! ». Tant pis si j'ai des bleus demain ; il faut que je lui parle.

Au bout d'un quart d'heure à tambouriner sur la porte mes mains sont toutes rouges. Je m'arrête donc en réprimant un « aie ».

Puisque nous ne pouvons pas communiquer oralement car Monsieur ne veut pas me parler, je vais lui laisser un mot. Peu importe s'il le lit ou non : au moins je lui aurais « dit » ce que j'ai sur le cœur.

J'ouvre donc mon sac de cours d'où je sors une feuille et un stylo puis je commence à vider mon sac.

Kendji,

Je ne comprends pas ta réaction. Pour tout t'avouer, je la trouve même excessive. Je t'en prie explique-moi ! J'ai l'impression de t'avoir blessé mais je ne sais pas pourquoi...

Je te considère comme un ami proche et le fait que nous nous soyons disputés et que d'une certaine façon tu me rejettes car oui pour moi fermer la porte au nez de quelqu'un est une forme de rejet.

J'attends tes explications.

Maéva

Et c'est les larmes aux yeux que je quitte le camp.

J'ai besoin de me confier. C'est pourquoi j'appelle Nicolas ( qui est désormais mon petit ami). Il répond aussitôt.

-Allô ! Maéva ?

-Oui c'est moi... Contesté-je la voix pleine de larmes.

-Que se passe-t-il ma chérie ?

-Rien, j'ai juste besoin de parler...

-Désolé mais je ne peux pas. J'ai entraînement. On s'appelle ce soir si tu veux !

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il raccroche.

Je comprends qu'il soit occupé avec ses activités extra-scolaires.

Je décide donc de rentrer chez-moi. Au bout de 20 minutes de marche, j'y suis. Je cours me réfugier dans ma chambre où j'éclate en sanglots.

Pourquoi ma dispute avec Kendji me touche-t-elle autant ?

Pour me changer les esprits, j'allume la radio. La chanson qui passe est « Color Gitano » de Kendji. En entendant le son de la voix de Kendji, je l'éteins automatiquement.

Quelques instants plus tard, mon téléphone sonne. C'est Alice.

-Allô ma belle comment ça va ? Me demande-t-elle

-Outre le fait que j'ai un petit ami, ça ne va pas...

-Tu as un petit ami ? Mais c'est génial !!! S'écrie-t-elle avant de reprendre son sérieux.

-Pourquoi n'as-tu pas le moral ?

-Je me suis disputée avec Kendji...

Et je lui raconte tout.

-Hum... Si tu veux mon avis, il est amoureux de toi... Déclare-t-elle.

-Arrête avec tes blagues Alice, nous sommes justes amis. Il n'y aura jamais rien de plus entre nous !

-Je ne sais pas alors.... Bon je dois te laisser. A plus !

-Au revoir !

Et sur ces mots, notre conversation prend fin. A 19h00 ayant fin, je descends me préparer à manger car mes parents ne sont pas là. Depuis que nous avons déménagés à Bergerac, ils passent davantage de temps tous les deux.

Au menu ce soir : pâtes à la carbonara ! Je déguste mon plat et à 20h30 après m'être démaquillée, douchée et mise en pyjama je me couche.

Je reçois un SMS de Nicolas.

De Nicolas à Maéva :

Bonne nuit. Je t'aime <3

De Maéva à Nicolas :

Je t'aime aussi <3

Puis, je programme mon réveil. Au moment où je m'apprête à éteindre la lumière, mon portable vibre.

De Kendji à Maéva :

Maéva,

Excuse-moi pour tout à l'heure, je n'aurais pas dû te fermer la porte au nez.

En ce qui concerne notre discussion d'hier je suis vraiment désolé. Je ne sais pas pourquoi j'ai réagi ainsi mais je te considère comme ma sœur et savoir que tu avais un rencard m'a un peu rendu fou car je ne veux pas que qui que ce soit te fasse du mal.

Pardonne-moi.

K.

PS : Bonne nuit ma princesse;)

Je suis émue par son message. Pour être franche, je ne pensais pas qu'il allait s'excuser.

Malgré tout, je lui répond.

De Maéva à Kendji :

Bien sûr que je te pardonne ! Ne t'inquiète pas, je suis sûre que Nicolas va me rendre heureuse ! Bonne nuit;)

Et je sombre dans un sommeil profond.

UN AMOUR SINCERE (K.G)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant