UN AMOUR SINCERE (K.G)

~ Chapitre 60 ~

Le lendemain c'est avec des caresses sur les cheveux que je me réveille.

-Ma princesse, il faut se lever. Me murmure une voix que je ne connais que trop bien.

-S'il te plaît, laisse-moi encore dormir... Le suppliais-je à moitié endormie.

-J'aimerais bien mais le room service vient d'arriver et dans un peu plus d'une heure nous allons avoir notre tout premier cours de ski. Rétorque Kendji en souriant.

Comment ai-je pu oublier une chose si importante ? Apprendre à skier est un rêve de petite fille que je vais enfin parvenir à réaliser.

-D'accord. Je veux juste que tu me laisse aller dans la salle de bain la première !

-Tout ce que tu voudras ma princesse !

Et il m'embrasse.

Nous nous asseyons ensuite à table et commençons à déjeuner. Le plateau préparé pas l'hôtel est assez copieux et j'ai du mal à choisir quoi manger. Finalement, comme à mon habitude, j'opte pour un thé et deux tartines. Comme cette journée risque d'être assez intense, je déguste également un yaourt nature et une pomme. Kendji quant à lui se contente d'un café et d'un croissant.

-Alors, prête à skier ? Me demande-t-il soudainement.

-J'ai hâte d'en faire !Tu ne peux pas savoir à quel point tu me fais plaisir en m'emmenant ici ! Répondis-je avec un grand sourire.

-Ton bonheur est la seule chose qui m'importe ma princesse.

Mon Dieu, ce que j'adore quand il m'appelle comme ça.

-Et sinon, tu as déjà skié ? Déclarais-je tout en croquant dans mon fruit.

-Oui, mais j'étais petit, je devais avoir cinq ou six ans, alors je ne sais pas si je vais réussir à en refaire...

-Ne t'inquiète pas ! C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ! Le rassurais-je.

Quelques instants plus tard, il a terminé de déjeuner et se précipite dans la salle de bain.

-Hé on avait dit que j'y allais avant ! M'exclamais-je en le voyant s'y diriger.

-Ah bon ? Je ne m'en souviens pas ! Conteste-t-il en faisant semblant de ne pas s'en rappeler.

-Laisse-moi y aller ! Tu sais très bien que quand il s'agit de me préparer je suis aussi lente qu'une tortue. Essayais-je de négocier.

-Et bien tu n'auras qu'à te presser un peu plus ! Répond-il tout en me tirant la langue.

Une idée me vient alors en tête.

-Je te préviens que si tu ne sors pas de là tout de suite, je ne t'embrasserais plus jusqu'à ce qu'on rentre à Bergerac!

-Tu n'oserais pas faire ça ?! M'interroge-t-il incrédule.

-Tu veux parier ? Le défiais-je.

Il se gratte le menton puis déclare fièrement.

-D'accord. Celui qui perd devra apporter le petit déjeuner au lit à l'autre jusqu'à la fin de notre séjour dans les Alpes !

-Marché conclu !

Et nous nous serrons la main comme si nous étions deux hommes d'affaires venant de signer une collaboration ensemble.

Ne pas l'embrasser va être dur mais je tiendrais le coup.

Et il ferme la porte de la salle de bain. Peu de temps après, j'entends l'eau couler et environ vingt minutes plus tard, il ressort vêtu d'un pantalon et d'un pull noir. Il est tout simplement beau à en couper le souffle.