UN AMOUR SINCERE (K.G)

~ Chapitre 31 ~

Le lendemain, c'est à 8h00 que je me réveille. Comme Kendji dort encore et que je ne veux pas le réveiller, je me lève en faisant le moins de bruit possible. Je fais très attention à ne pas trébucher ou à ne pas me cogner car je suis très maladroite. Puis, je déjeune assez rapidement et je file sous la douche. Trente minutes plus tard, je suis habillée, coiffée et maquillée. Aujourd'hui, je porte un jean et une chemise à carreaux rouges ainsi que des bottines noires prêtées par Andréa. Quant au maquillage, je ne me suis mise que du mascara et du gloss. J'attends qu'il soit 9h00 pour réveiller Kendji. Afin de patienter, je décide d'écouter la musique sur mon portable. Je branche mes écouteurs et écoute quelques chansons avant de le réveiller.

-Mon amour, il est 9h00 ! Dis-je comme si je réveillais un enfant.

Kendji se retourne dans le lit en faisant semblant de dormir mais malheureusement pour lui, je m'en aperçois.

-Allez, lève-toi. Je sais que tu ne dors pas !

Il ouvre immédiatement les yeux puis me serre contre lui avant de m'embrasser. Lorsque nos lèvres se séparent, il quitte le lit pour se préparer de quoi déjeuner c'est à dire un café et des tartines. Il déguste tranquillement son petit-déjeuner avant d'aller se doucher. 15 minutes plus tard, il a fini et il revient habillé d'un jean et d'un pull gris. Il est juste magnifique. Il me sourit avant de me prendre dans ses bras. Nous restons un long moment dans cette position avant d'aller nous asseoir sur le canapé.

Pour passer le temps, nous regardons un peu la télévision, surtout les dessins animés et à 9h45, nous quittons la caravane. Kendji n'oublie pas de prendre sa valise. Puis c'est accompagnés de Carmen, de Paul son mari, de Kevin, de Sarah, de Myriam et d'Andréa que nous nous dirigeons vers la gare. C'est à ce moment que je prends enfin conscience que Kendji et moi allons être séparés pendant deux semaines. Cette pensée me fend le cœur.

Pendant le court trajet nous menant à la gare, tout le monde reste silencieux. Je glisse ma main dans celle de Kendji.

A 9h50, nous arrivons à la gare. Je me mets un peu à l'écart pour que Kendji puisse prendre chacun des membres de sa famille dans ses bras.

-Tu m'appelles en arrivant mon fils! Lui dit Carmen

-Oui mama ne t'inquiète pas ! Rétorque-t-il.

Une fois qu'il a étreint son père, sa mère, son frère et ses sœurs, il se dirige vers moi. Nous nous éloignons un peu des autres afin d'avoir un peu plus « d'intimité ».

-Tu vas me manquer ! Lui dis-je

-Toi aussi! Répond t-il

Les larmes coulent sur mes joues. Kendji en le remarquant déclare.

-S'il te plaît princesse ne pleure pas.

Il prend mon visage entre ses mains et essuie mes larmes avec ses pouces puis m'embrasse. Le baiser que nous échangeons est doux et passionné mais il reflète aussi un certain désespoir.

-Mesdames et Messieurs, le train à destination de Paris va bientôt partir. Tous les passagers sont priés de monter à bord ! Entend-t-on soudainement dans les hauts parleurs du quai de la gare.

En entendant ces mots, je me blottis contre Kendji car je sais que dans quelques minutes, Kendji et moi allons être séparés.

-Je dois y aller ma princesse. Déclare Kendji.

-Non s'il te plaît ne t'en vas pas ! Le supplié-je en pleurant et en me blottissant davantage contre lui.

-C'est dur pour moi aussi princesse mais il faut que je prenne ce train...

-Je ne veux pas que tu t'en ailles ! Je ne peux pas vivre sans toi !

-Je suis obligé de partir... Et puis je reviens bientôt !

Malgré moi, je souris. Il sait toujours me redonner le sourire.

Je l'embrasse à pleine bouche et il tourne les talons.

-Kendji ! M'exclamai-je

Il se retourne.

-Je t'aime ! M'écrié-je.

Il sourit, m'envoie un baiser avec sa main puis monte dans le train.

Quelques instants plus tard, je reçois un SMS de Kendji.

De Kendji à Maéva :

Tu me manques déjà. Bisous ma princesse. Je t'aime ! <3

De Maéva à Kendji :

Je t'aime aussi <3

Ce n'est qu'après avoir reçu ce message que je me rends compte de la triste réalité : l'homme que j'aime vient de partir et nous ne nous reverrons que dans deux semaines.

Je sens que ces quinze jours vont passer très lentement...