~ Chapitre 103 ~

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Point de vue de Kendji :

Voilà presque un mois que ma princesse est dans le coma et depuis ce jour, je suis au plus mal. Je ne dors ni ne mange presque plus et je reste constamment à son chevet dans l'espoir qu'elle se réveille et que je puisse lui dire à quel point je l'aime.

C'est la lumière du jour qui me tire des bras de Morphée. Comme presque tous les jours depuis presque un mois, j'ai encore passé la nuit à l'hôpital à veiller sur Maéva. Mes parents, mes beaux-parents et Steylor ont essayé de me convaincre une fois de plus de rentrer me reposer mais rien n'y fait : je refuse de laisser Maéva toute seule.

Je m'étire et masse un peu mes membres douloureux. A force de dormir assis sur un fauteuil, j'ai d'horribles courbatures. Je file ensuite me mettre un peu d'eau sur le visage dans la petite salle de bain adjacente à la chambre d'hôpital de Maéva. Je jette un rapide coup d'oeil à mon reflet et je dois avouer que je fais vraiment peur à voir. J'ai d'affreuses cernes et à cause du fait que je ne mange quasiment plus, mon visage s'est creusé.

En revenant dans la chambre de Maéva, je découvre que ses parents sont arrivés. Sa mère me fait la bise et son père me serre la main.

-Comment va-t-elle ? Me demande son père.

-Son état est stable mais il n'y a aucun changement. Les médecins ne savent toujours pas quand elle va se réveiller... Je rétorque en ayant le regard rivé vers le lit sur lequel est allongée Maéva tout en étant reliée à des machines.

La voir ainsi reliée à des machines me fend le cœur.

-Tu devrais rentrer te reposer Kendji... Me conseille ma belle-mère.

-Non, je ne peux pas la laisser toute seule. Et si elle se réveillait pendant que je ne suis pas là ?

-Ne t'inquiète pas, nous veillons sur elle. S'il y a le moindre changement nous t'appellerons. Me rassure son père.

Après quelques minutes, je finis par accepter de regagner le camp. Je l'atteins assez rapidement. Dès que j'y suis, j'en profite pour me doucher, manger un peu et faire une petite sieste de façon à reprendre des forces.

Il est environ 15h00 lorsque je retourne à l'hôpital prendre le relais de mes beaux-parents au chevet de Maéva.

Je m'assois sur le fauteuil à côté de son lit et lui prend la main.

-Ma princesse, je ne sais pas si tu m'entends mais si c'est le cas s'il te plaît il faut que tu te réveilles. Tu ne peux pas me laisser tout seul. Je suis incapable de vivre sans toi. Je t'en prie, ouvre les yeux... Je déclare alors que les larmes brouillent ma vue.

Imaginer ma vie sans Maéva est impensable.

Je sais qu'un homme ne doit pas pleurer mais laisser libre cours à mes émotions me fait un bien fou.

Ce qui arrive l'instant d'après est un miracle : Maéva me serre la main et ouvre les yeux.

UN AMOUR SINCERE (K.G)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant