UN AMOUR SINCERE (K.G)

~ Chapitre 104 ~

Point de vue de Maéva :

Des voix me parviennent aux oreilles et me tirent des bras de Morphée. J'ouvre délicatement les yeux et il me faut quelques secondes pour m'habituer à la lumière du jour. Dès que c'est fait, je scrute attentivement l'endroit où je me trouve. C'est une pièce blanche et aseptisée. On dirait... une chambre d'hôpital.

J'essaye de me rappeler du motif de ma présence ici mais je n'y arrive pas. C'est comme si j'avais perdu la mémoire...

Je termine de faire le tour de la pièce et mon regard s'arrête sur un jeune homme brun aux yeux marrons et âgé d'une vingtaine d'années qui me fixe intensément.

-Tu es réveillée ma princesse... C'est un miracle ! S'exclame-t-il en s'approchant de moi et en me prenant la main.

Sans perdre une seconde, je dégage ma main de la sienne et je lui demande.

-Qui êtes-vous ?

-Tu... tu ne sais pas qui je suis ? Rétorque-t-il un peu surpris.

-Non, je suis désolée mais je ne vous connais pas. Que faites-vous ici ?

Au même moment, mes parents font irruption dans la pièce. Ils ont tous les deux les larmes aux yeux.

-Pourquoi vous pleurez ? Je les questionne.

-Tu ne te souviens de rien ? Répond ma mère.

Je fais « non » de la tête.

-Maud, l'attachée de presse de Kendji, t'as tiré dessus le jour de votre mariage. Tu as perdu beaucoup de sang, on a vraiment cru qu'on allait te perdre mais les médecins ont réussi à te tirer d'affaire. Cependant, tu es tombée dans le coma. C'était il y a presque un mois... M'explique mon père.

-C'est bizarre que je ne me rappelle pas de tout ça. Qui est Kendji ?

-Je suis Kendji et c'est avec moi que tu allais te marier. Intervient le jeune homme brun.

Sa révélation me laisse sans voix. Alors qu'il allait reprendre la parole, un homme d'une cinquantaine d'années et vêtu d'une blouse blanche que je devine être un médecin, entre dans la chambre et s'adresse à moi.

-Bonjour ! Comment allez-vous mademoiselle ?

-Bonjour docteur. Je vais très bien.

-Bien. Nous allons quand même vous faire passer quelques examens pour nous assurer que vous n'avez aucun problème.

Je hoche la tête.

-Pour commencer, pouvez-vous me dire comment vous appelez-vous ?

-Je m'appelle Maéva.

-En quelle année sommes nous ?

-En 2017.

-Pour terminer, reconnaissez-vous toutes les personnes présentes dans cette pièce ?

-Non, je ne reconnais que mes parents. Le jeune homme brun, Kendji il me semble, ne m'est absolument pas familier. Je déclare.

-Vous êtes sûre de ne jamais l'avoir vu avant ?

-J'en suis certaine.

Le médecin prend note de ce que je viens de dire puis poursuit.

-Il semblerait que vous soyez partiellement amnésique.

-Mais comment est-ce possible ?! S'exclame ma mère.

-Et bien, comme je vous l'ai dit lors de son admission, en tombant elle s'est cogné la tête et cela a donc provoqué un traumatisme crânien. Il est fort probable que cela soit la cause de son amnésie. Par contre, je ne suis pas en mesure d'expliquer pourquoi elle n'a oublié que l'existence de son fiancé... Termine le médecin avant de sortir de la chambre.

-On devrait peut-être te laisser te reposer... Déclare mon père.

-Oui, c'est une bonne idée. On repassera ce soir. Poursuit ma mère avant de venir me faire un bisou sur le front.

Mon père fait de même et ils disparaissent de mon champ de vision.

Kendji s'apprête lui aussi à partir mais je l'interpelle.

-Attends !

Un peu surpris, il se tourne dans ma direction.

-Je suis vraiment désolée de ne pas réussir à me rappeler de toi...

-Ne t'inquiète pas, ça prendra le temps qu'il faudra mais tu retrouvera la mémoire. Rétorque-t-il en m'offrant son plus beau sourire et en quittant lui aussi ma chambre d'hôpital.

****

Point de vue de Kendji :

Savoir que ma princesse ne se souvient pas de moi me fend le cœur parce que c'est comme si notre histoire n'avait jamais existé.

Je vais tout faire pour qu'elle retrouve la mémoire !

PS: C'est le dernier chapitre que je posterais jusqu'au mois de janvier parce que mes partiels sont dans moins d'un mois et je dois me consacrer pleinement à mes révisions. J'espère que vous comprendrez.