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Leonidas.

J'ai attendu une bonne heure avant qu'elle ne s'endorme. Une fois qu'elle se trouvait au pays des rêves je me suis levé du lit et j'ai enfiler mes vêtements. J'ai pris avec moi mon téléphone ainsi que les clés de la maison et je suis sortit sans oublier de fermer la maison à clé.

Il est à peine 23heure passé que le bas du bâtiment est à moitié rempli. Je me suis dégagé du chemin jusqu'à ma voiture. Sans plus attendre j'enclenche le moteur et démarre pour me rendre sur le lieu du rendez-vous.

Quelques minutes plus tard...

Cela faisait exactement dix minutes que je me trouvait sur le parking d'un magasin abandonné situé à 60km du fin fond de la ville. Cet endroit est isolé de tout. Il n'y a presque personne qui passent par là, hormis les cracked et les sans-abris qui se réfugient dans ces coins là.

Mais ce soir il n'y avait personne, même pas un chat.

Le jour et l'endroit idéal pour régler ce problème une bonne fois pour toute. Je sais que ce que je m'apprête à faire est mal et que ce n'est pas dans mes habitudes mais je ne pouvais pas rester là les bras croisés à ne rien faire.

Tout le long du chemin sa phrase résonnait dans ma tête et depuis maintenant une bonne dizaine de minutes qu'elle ne cesse de tourner.

J'ai encore son visage dans ma tête et l'inquiétude qui s'entendait rien qu'à sa voix. Me répétant à mainte reprise que c'était du passé et que ce n'était plus rien pour elle.
Elle ne voulait pas que je risque ma vie pour elle, me disait-elle.

Ne voulant pas l'inquiéter plus que ça je lui ai dit qu'il ne se passerait rien. Mais je lui ai menti et pour la bonne cause. Je connais parfaitement Paloma et je sais qu'elle n'aurait pas abandonné cette idée de ne pas lui rendre visite pour ce qu'il lui a fait.

Je souffle et sors une bonne fois de la voiture. Je claque la portière puis là ferme à clé à distance et me rend sans plus tarder à l'intérieur.

Kenneth m'attendait au pied de la porte. Nous nous sommes salués puis je lui ai donné son dû.

« Kenneth : Qu'est-ce que tu vas lui faire?

Leonidas : Rien qui ne pourrai t'intéresser.

Kenneth : Tu m'as tout de même demander de te le ramener ici. J'ai risqué un peu ma vie pour toi..alors?»

Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant