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Paloma.

Après que le pasteur est terminé son prêche de la matinée. Pour conclure le culte, la chorale chantent un dernier chant beaucoup plus rythmé et dansant. Hommes comme femmes ce sont levés de leur chaise pour célébrer le Seigneur.

Je les regardaient un par un taper des mains, le sourire aux lèvres et tout ça dans la joie et la bonne humeur. Je me suis sentie sourire pensant un court instant en les voyant aussi remplie de joie quand un flash-back me vient. Et c'est comme si le temps c'était arrêté.

Dans ce flash-back je revoyait ma mère, danser, crier et célébrer tout l'amour qu'elle avait pour le Seigneur. Habillé de son tailleur coloré, de couleur rose, ainsi que la chemise qui allait avec. Je me souviens que chaques dimanches ma mère s'habillait de façon très présentable, comme tout le reste des mamans ici présente. Mais elle avait cette fâcheuse mani d'accorder ces vêtements à son chapeau qu'elle portait.

Je me souviens que je la regardait avec beaucoup d'amour, je brillait même des yeux. Elle était magnifique. Elle était resplendissante!

Je pense qu'elle a dû sentir mon fort regard sur elle car elle n'arrêtait pas de me lancer des coups d'œil de temps à autres puis elle m'a sortit:

« Ma mère : Quer a minha foto?

* Tu veux ma photo?

Paloma : Não posso mais olhar para ti?
*Je n'ai plus le droit de te regarder maintenant?

Ma mère : Sei que sou bonita, mas agora não é a hora. Levanta o rabo e vem alugar connosco senhora
*Je sais que je suis belle mais ce n'est pas le moment. Lève tes fesses et vient louer avec nous demoiselle!

Et la chose que je n'oublierai pas c'est qu'elle n'arrivait pas à détacher ce long sourire qu'elle avait au lèvres. Il était comme scotché, impossible de s'en débarrasser. La voir aussi joyeuse m'avait donner le sourire.

Elle m'a prit la main et je me suis levé pour danser à ces côtés, avec elle.

On étaient vraiment heureuse toutes les deux. On auraient dit des folles tellement que nous étions dans la joies. Mon père, essayait même de nous calmés mais ma mère lui répétait sans cesse que nous sommes des fous de Jésus, que l'on remerciait pour toute cette bonté et cette grâce qu'il nous offre chaques jours.

Puis ce flash-back s'est comme volatilisé en l'espace de quelques secondes.

Je ne voyais plus le visage flamboyant de ma mère, il n'y avait-il plus ce rayon de soleil qui éclairait la pièce et qui la réchauffait soit dit en passant.

Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant