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Leonidas.

Chaque matins, je m'en vais très tôt pour aller faire mon footing du jour. C'est une habitude que j'ai garder jusqu'à là. Et puis, aller courir me fait beaucoup de bien et ça m'aide également à converser ma forme physique. Mais en me levant ce matin, j'ai fais le choix de ne pas y aller. J'ai préféré rester à la maison, au côté de Paloma.

Au vu de ce qu'il lui y ait arrivés ces derniers jours je tiens à resté auprès d'elle. Je me sens, un peu plus chaque jours qui passent, responsable des malheurs qui lui arrives. Je n'ai pas fait attention à elle comme j'aurai dû. Je ne l'ai pas assez protégé du mal qui rodent autour de nous. Je m'en veux du fait que j'ai été placé derrière les barreaux. Nous avons étés séparés de l'un et de l'autre, une période ou elle avait besoin de moi.

Si je ne m'étais pas fait piégé, Paloma n'aurait pas passé des nuits entières à l'intérieur de ce foutu club. Elle n'aurait pas eu à vivre cette humiliation. Ou de ces cauchemars qui jour après jour ne cessent pas. Cette nuit encore, elle s'est réveillé en criant. Je l'ai retrouvée assise par terre, non loin du lit, les jambes remontés au niveau de sa poitrine, main sur la tête. En implorant à ce qu'ont la laisse tranquille.

Disant qu'elle ne leur a rien fait, qu'elle voulait juste la paix.

Je me suis levé de notre lit en prennent soin d'allumer la lampe de chevet. Je l'ai rejoint, me mettant à sa hauteur en position tailleur. Je l'ai rapprocher afin qu'elle soit près de moi. Et je l'ai serrée très fort dans mes bras. Il est vrai que j'ai un peu hésité sur ce geste ; la prendre dans mes bras. J'ignorais si elle allait accepté mon épaule.

Et dans les situations de ce genre tu ne peux que te sentir impuissant. J'ai pris sur moi. J'ai rassemblé toutes mes forces pour ne pas me laissée abattre. Nous sommes restés dans cette position une bonne heure avant que je ne la prenne dans les bras pour la porter et l'allonger sur le lit. Je l'ai rejoint peu de temps après. J'ai souhaité éteindre la lumière pour m'endormir mais une fois éteint, elle m'a demandé de rallumer. Je l'ai donc fait. Puis d'elle-même, elle posa sa tête sur mon torse, au niveau de mes pectoraux, là où mon cœur battait contre ma poitrine. C'est de cette façon là que nous nous sommes endormis.

Paloma.

Je souffle un bon coup en attrapant l'un de mes élastiques et m'attache les cheveux en arrière. Je lève mes yeux et pose quelques misérables seconde sur ma face à travers le miroir de la salle de bain. Et baissa le regard de manière furtive, refusant de me voir une seconde de plus. Je sors de la chambre pour me rendre à l'étage inférieur de la maison.

Et c'est en sortant de la pièce que j'entendis la voix d'une femme.

« Inconnue : S'il vous plaît. Je ne vous demande que cinq petite minutes. Laissez-moi m'entretenir avec Paloma.

Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant