•••Caleel
Les coups j'ai l'habitude de les sentir. J'ai goûté à toutes sortes de torture. Je ne m'en suis d'ailleurs jamais plaint. Je n'ai pas le droit de me plaindre. Si par malheur il m'arrivait de geindre pour le coup que j'ai reçu, ils continuaient à me torturer pour que je me taise. Pleurer est synonyme de faiblesse et non de force. Je n'étais qu'un gamin et une proie facile pour les autres membres du groupe. Nous n'avions pas le même âge. Je devais agir comme eux, penser comme eux. Si je suis l'un des leurs alors je dois être un gangster sans cœur et sans âme.
J'ai déjà frappé, j'ai déjà séquestré, j'ai déjà vue des hommes se faire buter devant moi et encore ça n'est rien tu me dira mais je ne vais pas m'étaler sur le sujet car la liste est longue..malheureusement. Je suis peu fière de ce que j'ai fais et du jeune homme que je suis devenu aujourd'hui mais je n'ai pas le choix. Je me dois d'obéir aux ordres. Ici c'est tu te tais et tu fais ce que les grands te disent de faire sans broncher.
J'ai baigner et grandi dans la délinquance depuis ma plus tendre enfance. Je ne sais faire rien d'autre que ça.
Plusieurs mois après ma naissance, j'ai été placé en famille d'accueil. Ensuite j'ai été adopté par un couple de quinquagénaire qui avaient déjà sous leur toit cinq autres enfants qu'ils avaient adoptés avant moi. Ma mère adoptive s'appelait Letty et son époux, autrement dit mon père adoptif, s'appelait Manuel. Letty était une afro-américaine et Manuel lui venait de la Guinée Équatoriale. J'ai très peu de souvenirs de ce couple ainsi que de l'endroit où j'ai grandit. Je ne pourrai te dire si je vivais dans un milieu saint ou non. J'étais encore jeune à cette époque, je ne me souviens absolument plus de rien.
Je crois que si je n'ai plus aucun souvenir de tout cela c'est à cause d'un choc émotionnel que j'aurais reçu direct après leurs morts. La seule chose dont j'arrive à me souvenir c'est du jour où la police est venu toquer à la maison pour nous annoncer le terrible accident de voiture qu'ils ont rencontrés au chemin du retour. C'est l'unique souvenir que j'ai de mon ancienne vie malgré le fait que j'ai vécu huit années sous leurs toit. Après ça, je sais que certains de mes soit disant "frères et sœurs" ont étés placés dans différents familles contrairement à nous; moi, Umar et Pedro.
Perdo était le seul d'entre nous à être majeur. Il n'avait donc pas besoin à ce qu'on le place dans une famille. Et comme il ne restait plus qu'Umar et moi il a fait une demande auprès du juge pour avoir notre garde et être considéré comme notre tuteur l'égale. C'est depuis ce jour où mon destin et la vie s'est complètement liée à ces deux hommes.
Quand bien même j'ai grandis avec eux je ne les aient jamais considérés comme mes frères. Pourquoi? C'est certainement dû à la différence d'âge, du fait que je remarquais et prenais conscience qu'il n'y avait absolument aucune ressemble entre nous... Je ne sais pas.
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Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.
Novela JuvenilAlors qu'elle n'était qu'une simple femme de ménage, Paloma fait la rencontre du charmant Leonidas lors d'un combat de boxe imprévu. S'est alors après être amenés à se rencontrer qu'une alchimie naît entre eux. On dit que le bonheur des uns fait le...