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Keem.

« John : Alors ? »

Léonidas claque la portière après avoir pris place sur le siège passager. Il hoche la tête de gauche à droite en signe de désapprobation.

Déjà maintenant cinq bonnes heures que nous sommes à la recherche de Paloma. Et toujours aucun signe de vie. Nous l'avons recherché dans tous les types d'endroits. Que ce soit dans les hôpitaux, dans différents postes de police, dans des hôtels/motels ou bien même les différents squats où tous les junkies se réunissent. Peu à peu je pouvais voir dans les yeux de mon frère qu'il perdait tout espoir de la retrouver.

« Leonidas : Il est tard les gars. Vous ferez mieux de rentrer auprès de vos femmes, elles ont des besoins de vous. Moi de mon côté je vais continuer à la chercher.

Keem : Il faut que tu te reposes Léo. La police s'occupe de ça.

Leonidas : Non... j'peux pas. Je ne trouverai pas le sommeil tant que je ne l'ai pas retrouvé, respirant à plein poumon... Je pourrais pas, dit-il droit regardant dans les yeux

Je le connais et je sais qu'il est parfaitement capable de ne pas fermer l'œil tant qu'elle n'a pas été retrouvée, en vie.

« John : Malaïka m'étranglerait si elle me reverrait à la maison alors que son amie n'a pas été retrouvée. Puis, j'peux pas te laisser seul dans cette situation... Je vais rester avec toi que tu les veilles ou pas.

Keem : J'suis du même avis que John. En plus d'être la femme de mon meilleur ami c'est aussi très bonne amie Paloma. Je veux être présent lorsqu'on la retrouvera.»

La police craint qu'elle ne soit plus de ce monde mais continue les recherches elles aussi de leur côté.

« John : Tu es entré dans son compte en banque ? Peut-être que là-bas on aura au moins une piste.»

Naledi.

Je sors de ma chambre et descend immédiatement dans la grande salle à manger là où mes sœurs ont déjà pris place sur leurs chaises respectives. Je passe le salut aux servantes ainsi qu'à mes sœurs et à ma mère qui vient de faire son entrée au côté de notre père et de notre petit frère, Tumalo.

Ma mère appelle aussitôt l'une des domestiques pour venir s'occuper de lui le temps que l'on finit notre petit-déjeuner.

On était de sur le point de nous servir mais Ubaba nous a informé qu'il avait une mauvaise nouvelle à nous annoncer.

Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant