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•••

Leonidas.

Javas me donne un coup de coude, le signe me disant d'y aller. Je me détache donc du mur pour marcher jusqu'au bâtiment, en face, qui se trouvait pas loin de notre position. Je sors le sachet de ma poche et échange son paquet contre de la monnaie tout en lui serrant la main.

Ni vu ni connu je retourne à l'endroit où je me tiens avec Javas.

« Javas : T'es d'une efficacité... c'est incroyable! Je comprends pourquoi le patron veut te garder.

Leonidas : J'suis seulement là pour remplir ma dette.

Javas : Je parlerai pas trop vite à ta place.»

D'un mouvement de tête il craque son cou et compte l'argent qu'il avait en main.

Déjà deux bonnes heures que l'on est postiché dans cette allé. Et je commence sérieusement à en avoir marre. Je suis à deux doigts de tout plaquer mais je me reprends très vite.

Je remet ma capuche qui venait de glisser et augmente le volume de mon téléphone à fond. Je me cale et laisse la mélodie m'emporter, les yeux clos, tout en chantonant à voix basse les paroles de la musique qui tournaient dans mes oreilles.

Comme tu peux le constater je n'ai pas réussi à réunir tout ce qu'il m'a demandé. Ouais, malgré le fait que je lui ai donné tout ce qu'il me restait accompagné de l'argent qui se trouvait dans mon sac de sport parce que oui, j'ai dû le récupérer et non, je n'ai pas demandé à André qu'il me le rende.

La seule chose possible pour ravoir ce qui m'appartenait a été de m'introduire chez lui en douce... Ouais j'le sais, mais je n'avais pas d'autre issue et vas-y ce n'est pas comme si j'entrais pour la première fois par infraction chez quelqu'un.

Mais bon même avec ce qu'il y avait à l'intérieur ce n'était pas assez.

Ça me met encore plus en colère car Paloma a énormément insistée pour que je prenne avec moi la moitié de ce qu'elle avait mit de côté pour ces projets.

Je me sens encore plus mal de lui avoir menti. Parce que oui, elle ignore totalement le fait que je traine dans les rues pour vendre (encore) de la mort. J'avais certainement d'autres issues mais c'était trop tard. Il allait s'en prendre à elle par ma faute. Je me devais de la protéger donc c'est pourquoi je me suis proposée de travailler pour lui, histoire que je le rembourse.

Tant que y'a l'amour, la haine peut s'ignorer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant