"Selon une grande passionnée de la littérature, il faut toujours jouer loyalement quand nous avons des cartes en notre possession. La vie est un jeu de cartes dont le geste ne fait pas qu'un atout majeur. Le Hasard bat cette vie de cartes.Toi et moi...
Le milliardaire arrivait à son casino. Il n'y avait personne. Il regarda autour de lui en appelant le chef de son personnel :
— Jonathan ?
Pas un chat, rien. En revanche, il y avait un Mojito au citron vert qui avait été préparé sur la table du restaurant :
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Le saoudien s'installait sur la table afin de déguster ce bon Mojito. Soudain, avec des petits yeux, il distingua une personne familière au comptoir :
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— Natti ?! Que fais-tu ici ? Comment se fait-il que tu sois en vie ? Je te croyais morte !! Sors de chez moi !!!! Hurle l'ancien mafieux.
Oui, ce numéro anonyme était celle d'une criminelle, cheffe de la Mafia Body. L'homme d'affaires ne pensait pas retrouver son ex-femme dans les parages. Cette dernière se prononça :
— Secret professionnel sur ce sujet. Tu en sauras en peu plus au fil de cette histoire. C'est moi qui t'ai préparé ce Mojito. Je sais que c'est ton préféré.
— Il y a de l'alcool. Je n'ai plus soif. Qu'est-ce que tu veux ?
— J'ai toujours été Natti, la vilaine fille. Par contre, je sais que toi, Rayan Fatrouni, tu n'as pas changé. Toujours aussi séduisant.
— Natti !!!! Qui t'a libéré ?
La méchante femme riait. Elle portait une robe sensuelle afin de séduire sa proie. Un voile à l'espagnol couvrait une partie de son visage. Ses lèvres rouges et sa poitrine sont mises en valeur. Le joueur de poker essaya d'ignorer ce détail si imposant et si appétissant :
— Tu crois que je te le dirai, Rayan ? Il faudrait déjà que tu te joignes à moi et à ma Mafia Body. N'oublie pas ton organisation. N'oublie pas qui tu es réellement.
Natasha Batista avait une idée derrière la tête. Elle prenait un drap noire. Comme un serpent, elle mouvait son corps autour du PDG. Afin de l'étouffer, elle l'enroulait autour de la nuque. Rayan ne pouvait plus respirer. Il s'étouffa :
— Qu'est-ce que tu fais ?
— Ça, c'est pour avoir oser d'avoir pointer ton révolver sur moi pendant quelques secondes, quand j'étais derrière les barreaux. Et que tu voulais retrouver Nora, ta chère et tendre femme.
