Chapitre 62

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La détective et son mari fouillaient Pin Rolland pour retrouver la criminelle. Soudain quelques cailloux s'écrabouillaient près de la plage. Rayan remarqua que la débauché s'enfuit à tire d'ailes :

— Hey, Sabrina est là, juste devant nous ! Attrapons la !

Cette dernière reconnut la policière et le milliardaire. Elle prit la fuite en courant jusqu'à la forêt de Pin Rolland. Elle franchit les terrains de pétanque où il y avait quelques vieillards qui jouaient aux boules. Nora cria :

— Halte, Sabrina !!! Au nom de la loi !!!! Je t'arrête !

— Tu ne m'auras pas, petite frimeuse.

La criminelle courait, dans la forêt, jusqu'à la crique. Tout à coup, sur l'eau, un petit bateau où le milliardaire pouvait distinguer Luciano Malcazone à la barre. Oh ! Le pigeon ! Ces racails démarraient le vaisseau à toute vitesse. Puis, grâce au vent, ils réussissent à semer le duo de choc. Sous le feu de la colère, la policière tapota son pied contre un arbre. Elle vit déjà l'échec :

— On n'y arrivera, jamais !!!!

— On les aura la prochaine fois, galbi.

— Je suis une mauvaise enquêtrice.

Rayan posait ses mains sur la taille de la jeune femme. Il se déclara :

— Ne dis pas ça, ma Youya. Tu es la meilleure lieutenante que je n'ai jamais rencontré de toute ma vie. C'est un honneur de travailler avec toi. Tu es mon amour jusqu'au dernier jour.

— Tu ne peux pas savoir, à quel point, tu es si cher à mon cœur. Tes mots me touchent, mon mafioso.

Nora examina sur la poitrine de son mari, un collier clé en or massif. Ça fait depuis leur rencontre que Rayan la portait autour de son cou. Il avait confié à la jeune femme que ce bijou venait de son père. Mais alors, quelle était son origine ? La détective remuait ciel et terre. Elle demanda à son mari d'une voix innocente la signification de ce bijou :

— Rayan, je n'arrête pas de regarder tout le temps ta clé d'or. Tu ne m'as pas toujours pas conté son histoire.

— Oh. Excuse moi, habiba... dit le milliardaire, d'une voix innoncente, en baissant la tête.

— Ne t'excuse pas. Tu n'étais pas encore prêt pour me confier une partie de ton passé, à l'époque.

Nora prit, entre ses mains, le visage de son mari. Elle l'insiste de la regarder dans ses yeux bleues. La détective chercha à comprendre la signification de cet objet si important pour son mari. Pour le séduire, ele lui murmure, tout doucement, au creux de son oreille :

— Confie moi un autre aspect de ton histoire.

— Tu sais comment était ma vie à Dubaï ? Mon père est un homme différent. Il m'a transmis de bonnes valeurs, une histoire opposée à mon ancienne ville. À Dubaï, il y a beaucoup de business autour d'activités illégales : dépravation, drogue..... Mon père n'était pas comme tous ces milliardaires qui aimaient faire de l'argent, par tous les moyens, dans ce paradis artificiel. Il a toujours fait les choses à sa façon. Il est sincère, sans prétention. Il m'inspire tant.

— Je te comprends. Il doit te ressembler. Tu tiens tellement à cet homme. Et ce collier ? Questionne la détective.

— Cette clé en or est portée de père en fils, de génération en génération. Ma mère me l'a offert, le jour de mon anniversaire, après la mort de ce grand mafieux. C'est un symbole de ma dynastie. Dans la mafia, tout est basé sur la connaissance, le décryptage des signes, les pictogrammes, les mots. La clé représente le pouvoir, la richesse. Elle est aussi associée à la promesse, la connaissance, l'amour. Celui qui possède ce bijou unique était le leader de la Mafia Body, la première mafia napolitaine d'Arabie Saoudite, explique le saoudien.

Une Paire d'As (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant