Chapitre 51

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Une semaine d'été s'écoula tel un sablier qui perdait ses grains de sable. Le festival de la mer venait de s'achever dans la cité des roseaux. Il était temps de se confronter à un nouveau pari. Seuls les joueurs audacieux avaient leur secret pour gagner une partie de cartes et dilapider toute la fortune de leurs adversaires, jusqu'à ce que l'amateur de poker n'aura plus un sou dans sa poche. Pour Rayan, ces mots ne sont pas dans ses valeurs ni dans ses traditions. Il avait ses propres limites. Parier restait tout de même un jeu dangeureux.

Le soleil se leva derrière le majestueux Pont Levant du port de plaisance du Sagno Del Mar. La détective se levait de bonheur. Elle baillait et s'étirait. Mais où était son mari ? L'algérienne prit le chemin de la salle de bain. Elle ouvrit la porte. Que Diable ! Quel beau spécimen !

Nora en resta médusée de ce qu'elle venait de voir dans la salle de bain. Serviette enroulé autour de la taille, torse musclé, sourire charmeur... À la trentaine, le propriétaire du Casino JOA vieilissait comme du bon vin. Il était beau comme un Dieu. La jeune femme pouvait passer des heures à le contempler. Avec son accent arabe, il salua sa femme :

— Selem, habiba. Tu as bien dormi ?

— Oui. Et de ton côté ?

— La nuit a été fleurissante. J'allais prendre ma douche juste maintenant.

— Ça tombe bien. J'ai envie de me doucher tout de suite, moi aussi. Puis-je me joindre à toi ?

— Oui. Sache qu'il me restera toujours une place pour toi, ma reine de coeur.

— Tu restes adorable....

Le milliardaire enleva sa serviette autour de la taille :

Le milliardaire enleva sa serviette autour de la taille :

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— Allons-y.

Nora en bava de cette beauté idyllique. Par son physique impressionnant, le milliardaire la troublait. Rayan opta pour une méthode plus douce afin de mettre sa femme à l'eau. Il la plaqua contre le mur de la douche. Puis il activa l'eau qui ruiselait sur tout le long de son torse. L'eau était brûlante. Il porta sa femme dans ses bras, puis l'embrassa à pleine bouche. Il lui mordait la lobe de son oreille. Puis il mumura ces phrases toutes mielleuses avec un air assez taquin à l'oreille de sa femme :

— Que dis-tu d'une partie de cartes sous la douche ?

— C'est vrai que cela faisait très longtemps que nous n'avons plus fait d'expérience sous l'eau. Ça remontait le jour après notre mariage.

— Comment oublier ces doux moments avec toi, Nora ?

— Je ne sais pas. Mais je sais une chose, viens plus près de moi, beau mâle, ordonne la jeune femme à son plus fidèle associé.

La détective noua ses lèvres à celles de son amour. Les gestes était à la fois doux, violents, exigeants. Cette bataille fut épique. Rayan avait gagné d'innombrables parties de cartes dans sa vie mais ces jeux assez frivoles, en compagnie de sa femme, restaient ses plus beaux coups de poker. Avec la détective, à chaque défi, il se lâchait un peu plus pour dévoiler un nouveau visage de sa personnalité. Sous ces caresses abondantes, la jeune femme gémissait mais le loup n'avait pas dit son dernier mot. Il dévoilà son coup de maître. Il souffla, souffla, souffla mais le château de cartes s'écroula. Rayan dit d'une voix douce :

Une Paire d'As (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant