"Selon une grande passionnée de la littérature, il faut toujours jouer loyalement quand nous avons des cartes en notre possession. La vie est un jeu de cartes dont le geste ne fait pas qu'un atout majeur. Le Hasard bat cette vie de cartes.Toi et moi...
Au Sagno Del Mar, quelques membres de la Team As arrivaient au quartier du Germinal de la Cité Berthe. Au Sagno Del Mar, cette cité était réputée pour les dysfonctionnements, les discriminations, les incendies, l'insalubrité des immeubles, les trafics de drogue et de corruption, les crimes. En tant que détective et policier, ce n'était pas facile de gérer les problèmes de la rue. En cas de problème, la détective avait prêté à chaque membre de l'équipe de la Team As un révolver. Les personnalités parisiennes analysaient les quartiers du Sagno Del Mar :
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— Ça sent les HLM, scrute Black M chaque recoin de la rue.
— C'est très différent des quartiers de Paris, commente Kool Shen.
— Comme à Marseille, le Sagno Del Mar possède un climat idyllique et obscur, examine Alonzo le lieu.
— Nous sommes dans quelle cité du Sagno Del Mar, Nora ? Questionne Fianso en regardant le quartier.
— Les gars, bienvenue au ghetto de mon enfance à la Cité Berthe. Nous sommes au quartier du Germinal.
— Tu as passé toute ton enfance en HLM, ma Nora ? Interpelle Rayan, le regard indiscret.
— Je connais la Cité Berthe comme ma poche, habibi. Jusqu'à mes cinq ans, j'ai passé le début de ma vie au Germinal dans la résidence des Abricotiers. La vie de rue m'a forgé ainsi que mes parents.
Il n'y avait pas de riches bourgeois. Ces quartiers sont destinés à une population modeste ou pauvre. Quelques citoyens français venant des pays du monde étaient entassés dans ces immeubles. La Cité Berthe est une cage dorée à l'image de ses quartiers à la fois riche d'expérience et carnavalesques, à la fois profondes et sombres. Ces quartiers de cette cité d'or étaient aussi des labyrinthes où les habitants essayaient de trouver le bon fil d'Ariane. Ils pouvaient sombrer les jeunes dans le vice et le Mal.
Les rappeurs connaissaient très bien la vie d'un banlieusard ainsi que ces facettes si obscures. Cette cité avait une saveur particulière :
— Tu as habité quel étage de la résidence, détective ? Quémande Naps, curieux.
— J'étais à droite du bâtiment, au rez de chaussée, deuxième porte bleue. Je n'oublierai jamais mon enfance dans ces rues. Les conditions étaient assez spéciaux. C'était à l'époque où ma grand-mère a mis beaucoup d'argent de côté. Elle a fait des économies afin de se cotiser la belle maison de Tamaris pour mes parents. Me voilà libérée de ces maudites galères de ces quartiers.
Nora se souvenait de tous ses moments dans ses quartiers. Il n'y avait pas encore l'époque des réseaux-sociaux, ni l'évolution d'Internet. Avec sa famille, la jeune femme avait appris sa religion, ses traditions orientales, la mentalité du bled. Elle avait découvert l'importance de l'éducation et l'art de vivre à l'ancienne. Les sacrifices des darons et des daronnes sont honorées. Les señors ne finissaient pas dans une maison de retraite : ils étaient de grands piliers du cœur qui aiguillaient la nouvelle génération dans le droit chemin. La Cité de Berthe était le lieu où des familles de diverses cultures se réunissaient pour une partie de cartes, un goûter familial ou un grand mariage à l'oriental. Le luxe ne tapissait pas les murs des maisons mais il y avait de l'amour et des cris dans les familles de cette petite ville.
