Chapitre 49

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Le propriétaire des lieux était prêt à parier un million de cartes qu'il serait apte à avouer tout à sa belle. Il avait organisé cette soirée "Havana Night", une fête latino hommage à la ville de Cuba, pour célébrer l'été. Amuse-gueules concoctés à la cuisine orientale, cocktails sans alcool, couleurs chaudes, musique reggaeton, dj euphorique, danses endiablés sur la piste de danse, fruits exotiques, musiciens, .. Il y avait comme un parfum de soleil et de chaleur dans l'air. Ainsi battait la vie en Côte d'Azur. C'était un samedi, cette soirée cubaine au Casino JOA durait toute la nuit.

Le décor de salle des fêtes était somptueux. Il y avait même deux voitures rouges des années 50 qui ajoutaient du vintage à ce lieu regorge de plaisir et de désir. Nora vint dans la salle de fête. L'ambiance fut électrique. Elle s'accouda au bar pour manger des tapas halal. Elle mangea du pain avec un morceau de marouale. Le fromage était à la fois dur et salé. Jonathan lui servit un cocktail de jus vitaminé avec des glaçons. Un citron vert, coupé en rondelle, fit office de décoration sur la boisson. À côté du cocktail, une coupelle remplie d'olives sur le comptoir afin que le serveur puisse préparer d'autres breuvages pour la clientèle de cette soirée :

 À côté du cocktail, une coupelle remplie d'olives sur le comptoir afin que le serveur puisse préparer d'autres breuvages pour la clientèle de cette soirée :

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Nora remercia le barman. Elle but ce verre de jus frais à sa bouche pulpeuse. Elle était juste resplendissante dans sa robe rouge sang qui affinait sa silhouette de déesse. Yeux du Chat du Cheshire, lèvres rouge, ses cheveux blondes étaient attachés en un chignon. Au dessus de sa chevelure dorée, se plantaient deux barettes en argent, avec chacune une perle nacrée en ivoire. Ces bijoux argentés formaient, sur la chevelure doré de la lieutenante, la couronne de lauriers de Jules César. La détective avait l'allure d'une grande impératrice.

Soudain, une main tapota sur son épaule nue. La jeune femme posait son verre sur le comptoir et tourna la tête pour regarder le maître des lieux. Elle se figea. Rayan Fatrouni était irrésistible dans son costume cintré blanc. Il savais rester élégant en toute circonstance. Nora ne manqua pas de toupet pour lui faire une réflexion évidente. Elle lui haussa un sourcil :

— Tu n'as pas de cavalière, Rayan Fatrouni ?

Rayan se sentit tout gêné face à son amour. Nora troublait son corps et son esprit. Seule sa détective pouvait lui enlever toute crédibilité de son charisme. Il se gratta les cheveux pour lui faire une requête :

— Justement, acceptes-tu, ma Nora, de devenir ma partenaire de danse ? Je voudrais une leçon de danses latines de ta part. Tu es, pour moi, la plus grande danseuse de tout l'univers.

— Oh... Tu sais... Je ne suis pas une grande légende dans ce domaine-là. Dans les danses de salon, il y a une technique à suivre... bégaie la lieutenante.

Sans émettre une réponse, le saoudien prit, aussitôt, la main de la jeune femme. Il la conduit immédiatement au coeur de la piste de danse. L'homme d'affaires plaça une main sur la taille de sa détective. L'autre main se scella à celle sa moitié. Nora fut de marbre. Elle disait rien. Elle rougissait telle une rose rouge. Ses doigts s'accrochaient à ceux de Rayan. Elle ne le quitta pas de ses yeux bleu turquoise. Le milliardaire murmura doucement au creux de l'oreille de sa détective :

Une Paire d'As (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant