"Selon une grande passionnée de la littérature, il faut toujours jouer loyalement quand nous avons des cartes en notre possession. La vie est un jeu de cartes dont le geste ne fait pas qu'un atout majeur. Le Hasard bat cette vie de cartes.Toi et moi...
Au Casino JOA, l'ambiance néon était à son rendez-vous. Sur le dance floor, il y avait monde foule.
Nora buvait tranquillement une limonade aux myrtilles et aux fruits rouges, avec une touche de citron et de menthe.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
La policière donnait un verre de son mari, qui le buvait cul sec, jusqu'à la dernier goutte. Nora lui fit quelques petites réflexions :
— Bésiès (doucement), omri, tu risques de t'étouffer.
— Heh. J'ai mes manies, zina.
La jeune femme lorgne le nouveau look de son mari : tee-shirt, bonnet, jean, baskets. Rayan avait un look urbain.
— Tu as changé de tenue ? C'est pour une occasion particulière. D'habitude, tu es si chic dans tes costumes.
— Oui. J'ai changé de style, exprès pour toi, ce soir, ma vie. Je te défie à une battle de danse.
— Monsieur Fatrouni est bon joueur à ce que je vois ?
— Ne te pose pas de questions, Madame Fatrouni. Nōd techtah (Lève-toi et danse)
La jeune femme suit son mari au centre de la piste de danse. Mouvements, lumières... Dans le noir, le spectacle était époustouflante. Rayan voulait montrer à sa femme ce qu'il savait faire en danse. Il fit des mouvements de break dance, de hip-hop, de Michaël Jackson, à l'américaine. Pour séduire sa belle, il improvisa une petite danse d'épaule, style allaoui, à l'algérienne.
Comme toujours, Nora fut captivée des prouesses de son homme. Mais l'algérienne n'avait pas dit son dernier mot. Elle montra, donc à son mari, une nouvelle facette de ses talents cachés. Petite mélange de latino, de coupé-décalé, sans mettre trop de vulgarité. Elle enchaîna par quelques mouvements de bassin, façon égyptienne, pour finir, par quelques pas de danse oranaise.
Après être défoulée sur la piste de danse, la policière atterissait dans les bras de son mari. Elle pouvait sentir la respiration erratique de son fidèle associé. Ce dernier fermait les yeux pour savourer ce contact délicieux. Tout le monde dansait à l'unisson dans la soirée néon au lounge du Casino.
Soudain, trois jeunes avaient été piqués par Luciano et Sabrina. Rayan avait déjà entendu parler de cette polémique. Il faisait en son pouvoir pour que le lounge soit sécurisé. Ce phénomène mystérieux se répandait beaucoup en France, dans les concerts, les soirées... Tout ça à cause des challenges sur les réseaux sociaux. Ça va trop loin !!! À ce qu'il paraît, beaucoup de personnes attrapaient des maladies comme des vomissements, le Sida...
Beaucoup de femmes avaient été victimes de ces piqûres. Plusieurs enquêtes avaient été ouverts. Combien de fois, l'algérienne s'est-t-elle confrontée à ce type d'affaire ? Pas mal de fois. Mais c'était une première au Casino JOA, du jamais vu. Et pourtant, le propriétaire des lieux faisait très attention, à ce qu'il n'y ait pas d'accidents, aux soirées Fièvre du samedi soir du lounge. Sabrina avait pris en main cette arme de destruction massive du corps humain. Il était temps de capturer cette débauchée.
