Hope!

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ATLANTA
APRIL 2019
MARDI 16
09h15
MATT FOSTER
KC HOSPITAL

Moi: entrez!

C'était Christian Bell.

Moi: alors?

Christian: nos avocats ont longtemps examiné son contrat et il a raison. On ne peut le virer que pour des raisons spécifiques mentionnées dans le contrat. Si ce n'est pour ces raisons, on ne peut le licencier pour aucune autre cause.

Moi: il y a sûrement une autre façon de le contester, ce contrat.

Christian: aucune autre. Et ce contrat est valable pour au moins dix bonnes années à moins que ça soit Whites, lui-même, qui décide de démissionner.

Moi: comment vous avez pu signer un contrat pareil avec lui?

Christian: c'est un chef qui faisait de belles prouesses pour cet hôpital. Et d'ailleurs il le fait toujours. Il a posé certaines conditions alors on a accepté.

Moi: qu'est-ce ce que je fais?

Christian: sois le directeur de l'hôpital et laisse-le tranquille!

Moi: c'est tout?

Christian: on ne peut rien faire d'autre Matt. Laisse-le respirer! Il a bien assez à gérer avec sa femme malade, un autre médecin que nous ne voulons perdre. Alors évite-le!

Moi: tu n'as pas à me dire le laisser tranquille.

Christian: alors fais ce que tu veux. Mais s'il se plaint aux RH, et je sais que sa plainte sera sûrement justifiée, le conseil pourra très bien décidé de te rayer de la carte. Ton contrat n'est pas si costaud que le sien, alors tiens-toi à carreaux!

Moi: Christian, tu n'as plus intérêt à me menacer. Ou je serais dans l'obligation de reveler quelques un de tes plus grands secrets.

Il me regarda juste et s'en alla après.

SERENA WILLIAMS
WHITES'S HOUSE

J'étais chez Kurt. Jane n'avait pas cours alors je ne voulais pas la laisser seule. Elle est beaucoup trop triste avec l'histoire de Maya. Et nous le sommes tous, d'ailleurs.

Je montai dans sa chambre avec un plateau garnis vu qu'elle n'avait pas voulu prendre le petit déjeuner, tout à l'heure.

Moi: ma puce.

Jane: j'ai toujours pas faim.

Moi: je sais mais tu peux pas rester comme ça. C'est pourquoi on va manger ensemble comme ça tu pourras avoir un peu de force pour tenir.

Jane: j'ai pas trop...

Moi: s'il te plait! On est tous mal mais il faut pas qu'on se laisse abattre sur notre sort. Elle doit bientôt sortir des soins intensifs et on pourra lui rendre toutes les visites qu'on voudra.

Jane: bon d'accord.

*...*

Deux heures après, je suis revenue dans sa chambre et elle faisait les quatre-cent pas, ce qui voulait dire qu'elle avait besoin d'en prendre. Elle n'avait pas remarqué que j'étais à la porte.