Chapitre 60

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Nda : heyy ! Vous avez le droit de m'assassiner à coup de poêle à frire, tels Raiponce, pour mon retard si vous voulez. Mais si vous le faites, vous n'aurez jamais la fin de cette histoire, donc je vous conseille d'attendre encore un peu ! Honnêtement, attendez-vous à un chapitre un jour sur deux, parce qu'en ce moment c'est la pagaille entre le boulot et la vie perso, donc j'ai du mal à me poser (en plus, je pars en vacances du mercredi 4 au mercredi 11, et après j'ai deux amies qui viennent à la maison donc ça va pas m'aider). Bref, enjoy ce nouveau chapitre tout beau tout neuf, que je viens à peine de finir d'écrire ! Bisous les enfants, je vous kiffe toujours autant <3

PS : la musique, c'est cadeau ! Un peu de bonheur pour vos oreilles et vos p'tits coeurs !


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Tom avait raison : aussitôt que mes parents ont su que j'avais accouché, ils ont planifié leur départ pour Londres. Un jour plus tard, les voilà qui débarquent. Je les entends d'ailleurs de l'autre côté de la porte ; ils entrent.

C'est ma sœur qui se précipite sur moi la première, les bras grand écartés.

– Tu vas pouvoir arrêter d'être grosse !

Je la repousse aussitôt.

– Ça veut dire quoi, ça ? Non seulement ça signifie que tu me trouves grosse actuellement, mais c'est hyper dégradant pour les femmes rondes !

– C'était censé être une blague, râle Laura. Je vois que t'as pas changé, toujours aussi terre-à-terre.

Je lève les yeux au ciel avec un sourire en coin et lui donne une tape sur la tête.

– Arrête de crier, tu vas réveiller Matthew.

Toutes les têtes se tournent vers le berceau, où dort mon fils. Ses paupières closes, ses petits poings fermés et sa position recroquevillée... Je suis déjà gaga de ce petit être alors qu'il n'a même pas encore vingt-quatre heures.

De même qu'elle s'est jetée sur moi à peine rentrée, Laura est la première à se pencher sur le berceau. Mes parents font de même, et je vois leurs regards changer automatiquement : ils fondent, c'est évident. En même temps, qui ne le ferait pas devant un nouveau né ?

– Quarante-huit centimètres, lit mon père sur la petite pancarte accrochée au berceau. Et deux kilos neuf-cent soixante-quatorze.

Pas un grand gabarit, donc. On verra l'évolution des courbes au cour de l'année à venir, mais rien qui ne m'étonne vraiment. Ma sœur et moi étions des petits bébés, nous aussi – moi encore plus car née avec vingt jours d'avance.

Tom s'assoit sur le bord du lit et prend ma main dans la sienne. Son sourire est tellement lumineux que je me sens tout de suite mieux. Je sais qu'il est heureux, parce que je sais à quel point il a attendu de fonder une famille. À présent, ça y est ; quand je rentrerai à la maison, ça rendra les choses encore plus palpables.

Tandis que mes parents se reculent un peu pour laisser respirer le nourrisson, qui n'a toujours pas ouvert les yeux malgré le bruit ambiant, Laura se penche un peu plus sur le berceau en plastique.

– Il est roux, lâche-t-elle songeusement.

Je ris doucement ; ma sœur fronce les sourcils.

– Tu t'attendais à quoi ? Tom est un rouquin, à la base, et nous aussi on a des gènes de roux du côté de maman.

Laura se tourne vers mon mari, sourcils froncés.

– T'es roux ?!, s'exclame-t-elle sans même prendre la peine de parler anglais.

HiddlestonerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant