Chapitre 47

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Nda : bon. Ce chapitre ne devait pas exister, à la base. J'avais pas du tout prévu de l'écrire, je devais passer directement au suivant. Mais quand j'ai vu vos commentaires sur le chapitre 45 et cette histoire de meubles Ikea... J'ai pas pu résister. Vous m'avez donné des idées, alors j'espère que vous kifferez ce chapitre autant que j'ai kiffé l'écrire ! Et du coup, la fic présentera 88 chapitres au total, et plus 87. Bisous les loulous, j'vous aime <3

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Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais. En France, les magasins Ikea sont synonymes de labyrinthe, avec un étage aux nombreuses expositions et au rez-de-chaussée fléché. Je me disais que ceux d'Angleterre seraient différents, mais ce n'est pas le cas. Si les gens autour de nous parlaient en français plutôt qu'en anglais, je pourrais me croire dans ma ville natale.

– Ça fait des lustres que j'ai pas mis les pieds dans un Ikea, marmonne Tom à côté de moi.

Je souris.

– Avant, quand j'étais à Marseille, j'y allais super souvent. La plupart du temps, j'achetais rien à part un hot dog avant de partir.

– Un hot dog ?, s'étonne mon fiancé. Pourquoi aller à Ikea pour acheter un hot dog ?

– Pour leur sauce hot dog, justement. Quoique, maintenant ils ne la font plus, donc l'intérêt n'est plus là.

Tom pouffe.

– Il n'y a vraiment que toi pour avoir ce genre d'idée, se moque-t-il gentiment.

Je hoche la tête avec un grand sourire.

– Exactement ! Mais c'est pour ça que tu m'aimes, non ? Entre autres.

– Mais c'est pour ça que je t'aime, confirme l'acteur. Entre autres.

Je glisse ma main dans celle de Tom, qui la serre doucement. Quand je pense qu'au début, nous faisions attention partout où nous allions pour que personne ne nous remarque ! À présent, nous n'avons que faire du regard des autres : nous affichons haut et fort notre bonheur, tant pis pour les curieux et les paparazzi à l'affût !

– Oh, regarde, ça ! C'est mignon !

Je pointe du doigt vers un espace organisé comme une chambre de bébé. Le petit lit est surmonté d'un baldaquin blanc, accroché à un mur peint en rose. J'aime bien le tour de lit matelassé ainsi que les draps d'un blanc assez pur pour vous éblouir. De plus, il y a un cheval à bascule et d'autres jouets soigneusement éparpillés au sol.

– C'est très... rose, commente Tom en désignant le mur et les portes de l'armoire.

Je ris.

– Tu préfèrerais quelque chose de plus neutre, comme tout blanc par exemple ? Ou dans les tons de crème, peut-être ?

– Je... je ne sais pas.

Le pauvre, il a l'air perdu. C'est vrai que quand je suis enthousiaste, j'ai tendance à m'emporter un peu. Dans la situation actuelle, je ne peux qu'être surexcitée : toute ma vie j'ai rêvé de ce moment.

– Ok, d'accord, je pouffe. On a tout le temps de voir ça, tu sais. On peut y réfléchir plus posément.

– Je... Oui, sûrement.

Face à son trouble, je serre un peu plus fort ses doigts dans les miens. D'accord, en fait, il va me falloir un peu plus de temps que prévu parce qu'il a vraiment l'air affecté.

Je tire Tom par la main histoire de continuer notre route. On a dit qu'on pourrait jeter un coup d'oeil, c'est vrai, mais à la base nous sommes là pour le meuble à chaussures de l'entrée. Nous avons pris les références dans le rayon correspondant, et maintenant nous devons nous rendre au libre service pour le récupérer.

HiddlestonerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant