Chapitre 66 : une bataille inoubliable

1.1K 88 9
                                    

Le vent qui portait habituellement les gazouillement des oiseaux porte aujourd'hui dans sa mélodie des bruits durs. Des bruits de combat. L'entrechoquement d'épées les unes contres les autres, les gémissements des hommes se battant à main nues. Des bruits à la fois familiers et si étrangers.

Je décide donc de m'installer à la lisière de la forêt près de la seule rivière de l'île. Ici je suis assez loin du village pour éviter de me faire repérer et assez près pour voir tout ce qu'il s'y passe. Au bout d'un moment j'en ai assez d'observer de loin et je prends la décision d'aller en ville. S'il y a moyen que je m'amuse un peu... Cela fait un sacré paquet de temps que je ne me suis pas battu contre autre chose que des arbres centenaires.

Quand j'entre en ville je vois que tout ce remue ménage est un affrontement entre marines et pirates. Classique. Comme si nous savions faire autre chose que nous taper dessus. Pourquoi faut-il qu'à chaque fois que des pirates débarquent quelque part ce soit la foire. C'est impressionnant. La marine est toujours là où il ne faut pas. De plus, ceux-ci ont l'air d'être plutôt bons. J'ai vu tout à l'heure que Kizaru en personne s'est déplacé. Il combattait un homme avec une casquette polaire blanche avec des taches noires.

Je rejoins la côte pour trouver le bateau appartenant aux pirates non sans avoir mis une bonne dérouillée à tous les marins qui se mettait sur mon chemin. Je veux savoir à quel équipage appartiennent ses pirates et le seul moyen que j'ai trouvé c'est de chercher leur jolly roger.

Je devrais trouver un bateau ou, au pire, une barque. Je plisse les yeux pour mieux y voir dans cette obscurité. Bingo !!! Je trouve une barque juste à côté d'un drôle de bateau avec un pavillon noir. Au moment où j'allais m'approcher de l'étrange appareil. Je vois le pirate à la casquette tomber à l'eau. Et... couler comme une enclume.

Sans réfléchir j'active mon pouvoir et remonte le temps pour le remonter à la surface. Je le prend sur mon dos et l'amène sur la berge. Je lui fais un massage cardiaque et essaye de lui retirer toute l'eau de ses poumons.

J'entendis alors un gémissement. Le pirate respire et recrache l'eau. J'ai pu lui faire expulser tout le liquide contenue dans ses poumons mais il est loin d'être sorti d'affaire.

Il est couvert de contusions, de coupures mais la blessure la plus grave, c'est la plaie béante dans son bras. Au vue de la chaire brûlée sur son contour, je déduis qu'elle a été sûrement faite par l'amiral. Je ne peux pas le laisser comme ça. si je ne désinfecte pas la plaie, il risque une infection et perdre son bras.

Mais avant de le soigner je dois me débarrasser de l'autre mollasson qui terrifie les habitants et qui risque de tout détruire.. Bientôt ils n'auront plus de village s'il continue comme ça et en plus je ne veux pas prendre le risque qu'il m'attaque en plein soin. Ce serait catastrophique.

Je me plante devant lui, bien décidé à en finir le plus vite possible.

- Oy Kizaru part d'ici tout de suite, tu fais fuir les habitants et tu vas finir par détruire le village. Tu fais partie de la marine non ? ton rôle n'est-il pas de les protéger ?

- Mais regardez moi qui voilà, la personne la plus recherchée du monde, Gold Ann. tu ose me faire la morale alors que tu fait partit des plus dangereux criminel sur grand line ? Au lieux que tu me dise quoi faire, amusons-nous un peu tous les deux.

- N'oublie pas que tu n'es pas le mieux placé pour m'affronter.

Sans attendre, il se jeta sur moi à la vitesse de l'éclair. Et m'attaque avec ses balles de lumières. L'une d'elle me frôla le bras me laissant une entaille superficielle. Je lui répondis avec un coup de poing dans la figure.

J'active mon pouvoir et ralentit le tempo, histoire de neutraliser sa rapidité. Cela ne l'empêchait pas de me donner un coup de poing dans le ventre qui me cassa les deux côtes inférieurs.

Il va le regretter amèrement. Je lui envoie une rafale de coups de poing tout en les accélérant grâce à mon pouvoir.

Notre petit jeu de vas et viens entre les attaques commence à vraiment l'agacer. Il ne supporte pas l'idée qu'il ne puisse pas me porter un coup correct.

Je ne le laisserai pas m'atteindre une deuxième fois. Je ralentit le temps de sorte à ce qu'il bouge au ralenti. Ça doit lui faire bizarre de bouger aussi vite que ce qu'il parle.

Tout à coup un escargophone sonna bruyamment. Kizaru décrocha comme si de rien était. Ce n'est pas comme si nous étions en plein combat. Au bout d'un petit moment il me dit

- Sauvée par le gong. Notre affrontement se finira un autre jour. Ann la voleuse de temps.

Je suis sidérée. ils à téléphoner en plein milieu d'un combat et s'en va comme si de rien était. Je reste planté là pendant quelques secondes tellement cette information est absurde.

Bon au moins maintenant que c'est réglé je peux m'occuper du pirate qui ne sait pas nager. je le prends sur mon dos malgré la douleur lancinante que je ressens au niveau de mes côtes cassées. Je réussis à l'amener devant la maison la plus proche et le pose contre un mur.

Quand je lui enlevais son haut pour mieux le soigner je vis qu'il portait un tatouage sur son torse. Il y avait un symbole que je connaissais. Mais où l'ai-je vu ? Après avoir pansé ses plaies, j'entendis des cris.

- Capitaine, où êtes-vous ?

- CAPITAINE

- Je l'ai vu tomber dans l'eau après s'être fait attaquer mais comme j'étais assailli je n'ai pas pus aller le repêcher, désolé commença l'ours

- J'ai vu une femme qui le sortait de l'eau mais après les marines m'ont attaqués.

- Allez les gars on continue de le chercher il doit pas être bien loin. Continua l'homme une casquette avec marquer Pingouin

- CAPITAINE, Criaient ils

Donc c'est leur capitaine que je suis en train de soigner. Je suppose que l'étrange navire doit leur appartenir.

Très bien, je le soigne pour ensuite l'emmener là- bas et après je m'en irai. Je n'ai pas envie de me retrouver mêlé à leur histoire, j'ai déjà suffisamment de problèmes pour m'en rajouter.

Je ne préfère pas utiliser mon pouvoir, il ne me reste que quelques années à vivre et j'aimerai les garder. Je prend le nécessaire de couture qu'une des villageoise m'a donné et je le recoud. Il ne pourra pas se servir de son bras correctement avant un petit bout de temps.

Je vais ensuite chercher quelques plantes que je connais qui ont des vertus cicatrisantes et j'en fait un cataplasme. C'est rudimentaire mais efficace. C'est l'une des nombreuses choses que j'ai apprises. Rien ne vaut de bonnes plantes pour nous requinquer.

Je l'emmenais donc sur le pont de son bateau. Je tanguais comme un bateau en pleine tempête je commence à avoir de la fièvre c'est pas bon. Je vérifie une dernière fois ses bandages pour être sûr qu'ils ne bougeront pas et m'en vais. Les hommes de l'équipage ne devaient absolument pas me voir. Après tout ils pourraient être des marchands d'esclaves, ils me rattraperait et me ramèneraient aux Sabaody pour me vendre.

J'arrivais finalement à l'endroit où j'ai installé mon campement. Je dois me soigner, j'ai le choix entre deux technique mais les deux ne me plaisent pas beaucoup :

La première : une opération pour remettre mes côtes en place pour ne pas qu'elles percent un organe vital. Le souci c'est que je n'aime pas vraiment le concept de m'auto ouvrir et trifouiller dans mon corps.

Seconde solution : je dois remonter le temps pour qu'elles soient comme avant.

Le problème c'est que ça fait un mal de chien. 

Dans tous les cas, je ne peux pas laisser deux côtes se balader comme ça.

Ann la voleuse de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant