Chapitre 67 : une rencontre dès plus désagréable (Law)

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Le capitaine des Pirates, arrivé un peu plus tôt sur l'île, fut réveillé par les pleurs incessants de ses camarades. Il les fit taire d'un regard foudroyant. Il avait un mal de crâne déjà bien avancé et il sentait qu'il allait tuer le prochain qui osera parler.

Son bras le faisait souffrir mais pas autant qu'il ne l'avait imaginé après s'être fait trouer comme un gruyère. Il tourna alors sa tête vers son bras meurtris et eut la surprise de voir un pansement à la place d'un trou béant.

Ce n'était pas l'œuvre de l'un de ses coéquipiers, aucun d'entre eux n'aurait pensé à faire un cataplasme et personne n'avait ce genre de connaissance à bord.

Pour confirmer ce fait, il le souleva légèrement pour observer les dégâts. Il fut agréablement surpris de voir que les points de suture étaient réguliers et de bonne taille, cependant, il s'énerva quand il remarqua que le fil s'effilochait. Ce n'était pas du fil chirurgical. Quelqu'un aurait donc osé le recoudre avec du simple fil de couture.

- Bon sang, qu'est ce qu'il c'est passé ? S'énerva-t-il

- t'est tomber dans l'eau après t'être battu avec l'amiral Kizaru. Commença celui avec la casquette avec marqué pinguin

- Puis une jeune femme t'a repêcher et t'a en mener je ne sais où pour vous soigner. Continua son ami

- On t'a cherché pendant un moment mais ce n'est que quand nous sommes revenus que nous t'avons trouvé là inconscient. Finis la seule femme de l'équipage.

C'est vrai que tout s'éclaire maintenant. Il se souvenait de tout. Sa mémoire avait enregistrer la silhouette de la jeune femme. Il se rappelle également qu'elle l'avait porté sur son dos mais sa démarche était clopinante.

- Dites, pourquoi l'amiral est parti ?

- À vrai dire, on ne sait pas trop. On a vu qu'il affrontait quelqu'un mais ils était trop loin pour que l'on puisse les distinguer pardon explica un énorme ours blanc en combinaison orange.

Ce serait donc possible que ces deux personnes ne fasse qu'un pensa-t-il.

C'est alors qu'un hurlement se fit entendre. Ce hurlement de douleur fit pâlir tous les membres de l'équipage. Un cri aigu mais rauque à la fois comme éraillé par la douleur. Si fort et intense.

- Et ben, ce doit pas être joli à voir.

- Nous allons voir. Décréta le capitaine blessé

Tous prirent la même teinte que la fourrure de l'ours. Ce cri les avait totalement terrifiées et l'idée de se diriger volontairement vers la source de ce cri ne les rassurent pas.

Ils marchèrent en direction du nord, c'était de la bas que venait ce hurlement. Le capitaine était bien obligé de l'admettre en temps normal il ne serait jamais venu mais toute cette histoire avait éveillé sa curiosité. Qui est cette femme capable de tenir tête à un amiral ?

Ils arrivèrent alors à l'orée de la forêt. Juste assez loin du village mais pas trop écarté non plus. Il se tenait une petite cabane en bois avec un foyer de feu juste devant.

Adossé à un arbre était avachi une jeune femme à la peau trop pâle pour être en bonne santé. Ses long cheveux brun s'entremêlent dans l'écorce de l'arbre. Ses bras reposent sur le haut de son ventre.

-elle doit s'être cassée une où plusieurs côtes pensa-t-il à voix haute

Malgré le fait que nous faisions très attention à ne faire qu'un minimum de bruit, elle nous entendit et bondit immédiatement et se mit en garde.

- Qui êtes-vous ? Grogna-t-elle.

- Trafalgar Law, capitaine des Heart pirates déclara sobrement le grand avec le chapeau tacheté qui tenait son bras en écharpe.

C'est pour ça que j'avais déjà vu ce jolly roger quelque part ! S'écria intérieurement Ann. C'est parce qu'il fait partie de la génération terrible.

- Et que me vaut l'honneur votre présence ? Répondit-elle ironiquement.

- Arrête tes bêtises, c'est toi qui m'a soigné non ?

- oui

- Pourquoi ?

- j'en sais rien, je t'ai vu tomber à l'eau et ne pas remonter alors je t'ai aidé et t'ai rafistoler.

La réponse ne semblait pas convenir au pirate mais il compris qu'il n'aurait pas plus d'informations. Il tenta donc une autre approche.

- C'est toi que l'on a entendu hurler de l'autre bout de l'île ? en l'affirmant de telle sorte qu'elle sonne plus comme une affirmation qu'une réelle question.

- oui et alors ?

- Écoute je ne vais pas y aller par quatre chemins. Tu te tiens le flanc droit même avec ta garde ce qui veut dire que tu as une blessure. N'ayant pas de traces de sang, je présume que ce sont des côtes cassées. Et si je ne me trompe pas, tu a deux côtes qui peuvent à tout moment te perforer un poumon. D'habitude je m'en ficherais mais vu que tu m'a sauver la vie et celle de mon équipage je veux bien sauver la tienne.

- Merci mais je m'en suis déjà occupé.

- ce n'était pas une question.

- Écoutez-moi bien, monsieur je sais tout. Vous semblez oublier que certaines personnes en ce monde n'ont pas besoin d'être sauvées par des bons samaritains qui se trouvent obligés d'aider les gens par dette envers eux et il se trouve que par chance j'en suis une . Alors je vous ai aider certes mais la seule chose qui pourrai m'aider en ce moment c'est que vous fichez le camp. Tout autant... que vous êtes.

Les dernières phrases furent pénibles à dire pour notre pirate. La douleur reprenait le dessus sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle sentait la fièvre revenir, sa langue, devenue pâteuse, et sa bouche sèche faisaient qu'elle devait articuler chaque mots.. Ce n'était vraiment pas le moment de tomber dans les pommes.

S'évanouir maintenant voudrait dire qu'elle serait à leur merci pendant on ne sais combien de temps. Et c'est hors de question.

Et pourtant la fièvre augmentait et sa plaie la brûlait. Elle aurait dû attendre avant de remettre ses côtes en place, c'est ce qu' elle se disait au fur et à mesure que son esprit s'étioler pour qu'elle finisse par se laisser aller contre son gré.

Quand il la vit dodeliner et lutter pour garder connaissance, il avait tout de suite su qu'il allait devoir agir au bon moment. Il attendit alors que tous les muscles de son corps cède sous le poids de la jeune femme pour créer une large sphère bleuté.

Ann la voleuse de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant