Chapitre 68 : une proposition qui ne se refuse pas

1K 88 3
                                    

Je me suis réveillée dans une salle étrange. Trop blanche pour être une chambre mais trop sombre pour être une infirmerie. Les néons blanc cassée éclairait la pièce d'une lueur blanchâtre. Je regardais autour de moi pour analyser l'endroit où je me trouve. A force de se réveiller dans des endroits inconnus, on prend des réflexes. Et celui-là est le premier.

Les murs sont en fer, les étagères et les meubles le sont également. Toutes sortes d'appareils et de machines clignotent et émettent des bips à intervalle réguliers. Tout un bric à brac de pots hermétiquement fermés sont rangés dans l'armoire. Ils contiennent pour la plupart des cachets ou des gélules. Des bandages ainsi que des pansements sortent de quelques tiroirs.

C'est une salle assez lumineuse. L'endroit est à la fois grand et étouffant. Il fait chaud mais pas excessivement. Au vu du bruit il doit y avoir une ventilation.

Des fils pendent et sont reliés à mon bras. Un cathéter est relié à mon bras. J'enlève les intraveineuses pour me sentir plus à l'aise. Je n'ai jamais aimé être accroché physiquement à quelque chose.

Je commence à avoir des maux de tête et des flashs. Cette pièce me rappelle des mauvais souvenirs. Décidément la vie a décidé de m'en faire baver on dirai. je les ignore. J'ai besoin de toutes mes facultés. Il n'y a pas de place pour la peur. Surtout en terrain inconnu. Une petite inattention peut vous coûter cher.

Je fouille dans ma mémoire les derniers souvenirs qu'il me reste. C'est flou mais je comprends où je suis.

Je suis dans le bateau des Heart Pirates.

Je soupire. Ce n'est pas la meilleure des situation mais j'ai vécus pire. Il faut juste que je parle au capitaine. Si je me souviens bien, il voulait seulement me soigner. Maintenant qu'il a fait ce qu'il voulait il devrait pouvoir me laisser partir.

Même si il n'a pas dû avoir grand chose à faire vu que j'avais déjà fait tout le boulot.

En parlant du loup. Un grand homme brun portant un bonnet blanc à tâches noires entra. Il est vêtu d'un haut jaune canari avec son jolly roger, assortit à son navire, ainsi qu'un jean bleu à tâche blanche. Son nodachi repose sur son épaule.

- Bonjour le saluais-je faussement polie pour me moquer de lui, auriez vous l'obligeance de me dire où je suis ? La dernière fois que j'étais consciente j'étais dans un forêt et il semblerait que les arbres aient disparus pendant mon inconscience.

- Tu es dans mon sous-marin. Je t'y ai emmené car tu avais tous les symptômes d'une ou plusieurs côtes cassées. Mais étrangement, après analyse, ce n'était pas le cas.

Il laissa un blanc et me regarda dans les yeux pour me sonder.

- Comment te les ai- tu remise ?

- Mon fruit me permet de manipuler le temps. Réponds-je simplement. Avec un peu de savoir faire une ou deux côtes cassé ce n'est pas grand chose. Et toi comment tu as fait ?

Il semblait surpris de ma question.

- Il n'y a pas d'appareil ici qui puisse détecter ce genre de chose m'expliquait-je.

- J'ai le fruit du bistouri, je peux créer un espace de "bloc opératoire" et j'y fais ce que je veux à l'intérieur. Mais dis moi, pourquoi t'a t on entendu hurler à plusieurs kilomètres si tu avais réussi à te rafistoler toute seule ?

- Alors sache que quand on remet ses propres os en place, effectivement ça peut faire mal.

- Cela ne m'explique rien du tout.

-Je ne vais pas tout te dévoiler si facilement, on vient à peine de se rencontrer.

Je posai ensuite cette question qui me trottait en tête depuis un petit moment.

- Pourquoi êtes-vous venu sur cette île ? Et surtout comment vous vous êtes débrouiller pour faire rappliquer un amiral ?

- Nous devions simplement faire un arrêt pour se reposer un peu mais un villageois à dû prévenir les Marines et l'amiral se trouvait à côté. Mauvais endroit au mauvais moment.

Mouais. C'est un peu vague à mon goût.

- Pourquoi tu ne m'as pas laissé là- bas ? J'aurais très bien pu me débrouiller toute seule.

- Avec la fièvre de cheval que tu avais ? Laisse moi rire. Tu n'aurais pas tenu deux jours. Et puis pendant que l'on te soignais correctement j'ai fais quelques recherches sur toi et il semblerait que nous ayons un ennemi commun.

J'attendis la suite avant de protester.

- Doflamingo tu le connais non ?

- Oh ça pour le connaître...

J'ai déjà goûté à son sadisme et ses stratagèmes plus d'une fois dans ma vie..

- Disons que j'ai élaboré un plan qui permettrait de faire tomber la tête de Kaido et que cela implique d'anéantir Doflamingo. En clair, je veux que l'on s'allie. Tu est l'une des femme les plus puissante sur grande line et ton aide serais le bien venue.

- Et moi je veux un tas de choses mais on n'a pas toujours ce que l'on veut. Pourquoi je devrais accepter alors que tu m'a emporté contre mon gré ?

- Je t'en pris ne joue pas les vierges effarouchées, on est des pirates ! C'est dans notre métier de kidnapper et tuer. Tu ne vas pas me dire que tu n'as jamais rien fait de répréhensible pour arriver à tes fins.

Sur ce coup là il n'a pas tord. C'est vrai que les pirates n'ont rien à quémander. S'ils veulent quelque chose, ils le prennent.

- J'accepte mais je te préviens. Je ne suis sous les ordres de personne. Je prends mes propres décisions. Si je décide de suivre tes ordres cela sera seulement parce que je l'aurai décidé. Garde bien ça en tête.

- Alors nous sommes désormais alliés ma chère voleuse de temps

Il me tend sa main que je serre vigoureusement.

À partir de maintenant nous sommes alliés!

Ann la voleuse de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant