Chapitre 90 : L'objectif De Doflamingo

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Arrivés sur l'île de Punk Hazard, Law et moi, nous nous séparons du reste du groupe. L'équipage doit trouver l'île des Minks : Zo. Pendant que Law amadoura César, je me faufilerai dans l'usine de Sad et saboterai le maximum avant de me faire prendre. Histoire que cela soit plus crédible, celle qui me trouvera sera Monnet. Travaillant pour ce fichu flamant rose, nous sommes certain qu'elle me ramènera à lui. Au pire nous comptons sur le désir de reconnaissance du charlatan. Dans tous les cas, mon objectif est simple. Infiltrer la Donquixote family.

L'escargot phone de poche coincé dans le revers de mon blouson permettra d'informer L'équipage qui fera un rapport à Law. Cela fait beaucoup d'intermédiaire mais c'est le plus sûr.

Mais avant de partir j'ai demandé à Law quelque chose qui lui appartenait. En bonne matérialiste sentimentale j'aime avoir un bout de la personne que j'aime sur moi.

- Pourquoi ? Me demanda-t-il dubitatif, cela ne fera que nous compromettre.

- Pas si c'est quelque chose que tout le monde peut avoir sur soi.

Il réfléchis quelque instants et me tendit un bout du cordon rouge, préalablement coupé, de Kikoku.

Satisfaite, J'entre mêla mes cheveux en une longue tressé attachée au bout par le cordon rouge. Ainsi je garde dans mes cheveux les cadeaux des deux personnes les plus chères à mes yeux.

Une fois séparé, il faut que j'attende quelques jours avant de faire surface. Apparaître en même temps éveillera les soupçons. Alors la seule chose à faire c'est attendre.

L' île est fendue en deux, une partie recouverte de volcans en éruption où la chaleur est étouffante, sur l'autre se sont les montagnes enneigées qui règnent. Terrain d'affrontement des deux amiral Akainu et aokiji, l'île n'a survécu qu'en créant deux écosystèmes différents.

J'arpente alors le côté glacier de l'île en me répétant qu'ils n'y étaient pas allés de main morte. Cette île est devenue la preuve de la force des deux vice amiraux. Enfin, l'un étant devenu pirate et l'autre directeur de la Marine, ils ne se croiseront plus que pour se battre. Alors toutes les îles disparaîtraient sur leur passage. A moins que quelqu'un ne l' en empêche.

Le plan se déroula comme prévu, si bien qu'au bout de 5 jours seulement je me retrouvai sur un bateau en partance pour Dressrosa. Et en une semaine de plus, je me trouvais dans le château de l'île.

- Voyons ce que nous avons là. Le détail de la Doflamingo. Si ce n'est pas une bonne surprise. La personne que nous cherchons depuis si longtemps m'est servi sur un plateau d'argent.

Ses rustres m'avaient attaché à une colonne de marbre avec des chaînes en granit marin. Ainsi je ne puis repousser à main immonde mon visage.

- Je vais enfin pouvoir accéder à la vie éternelle grâce à toi.

Elle s'était souvenu, il y a maintenant deux mois, de l'incident dans la brume ainsi que la réelle nature de son pouvoir. Cette révélation, aussi folle soit-elle ne l'etonna pas. Après tout, c'est ce qu'il a toujours cherché.

- Si tu penses que je vais laisser une pourriture dans ton genre avoir la vie éternelle, tu te fout le doigt dans l'œil de mon oiseau.

Son sourire ne fit que s'élargir davantage.

- Tout le monde possède un point faible, tu finira par craquer. Surtout que j'ai un tout nouveau membre dans la famille qui sait se montrer persuasif.

Sur ses mots un homme entra. Je reste bouche bée. Incapable de laisser sortir un seul mot. Celui qui se tenait devant moi n'était autre qu'Ayamari.

- Je suis sûr que tu le reconnais, n'est ce pas ? Après tout, il fait partie de ton équipage.

- Je n'ai plus d'équipage. Cela fait longtemps que je voyage seule sur les mers. Comme je te l'ai dit je n'ai plus personne. Tu m'a fait tuer la seule personne qui comptait pour moi ! Mon ton est glacial.

- Ce n'est pas tout à fait vrai. Techniquement la seule responsable c'est toi.enfin c'est plutôt le manque de confiance de ton équipage. D'ailleurs j'ai une surprise pour toi.

La porte s'ouvrit un seconde fois laissant cette fois entrer une cordée d'hommes tous plus misérables les uns que les autres. Je les reconnu tous malgré les rides creusée par le soleil, les cernes trahissant des nuits difficiles et leur maigreur. Pitoyablement alignés en rang d'oignon, aucun n'osait me regarder dans les yeux.

La joie se lisait sur la face de ce sale emplumer de malheur. Il prit même la liberté de rajouter:

- Ce n'est pas leur faute tu sais. Personne ne peut résister à l'emprise d'un fruit du dragon. Et il faut dire que le no mi est particulièrement coriace. Il fait ressortir les pires secrets inavouables. D'ailleurs ce fut regrettable que je dû tuer un jeune aussi prometteur.

- Si tu crois que ce sont eux qui vont me faire céder, c' est que tu est plus stupide que je ne le pensais. Je me ferais un plaisir de les tuer moi-même.

- Nous n'étions pas nous même ! Répliqua enfin Ryu plein de remord

- Le fruit ne fait qu'amplifier les sentiments. Donc vous l'aviez pensé à un moment donné.

-...

- Je pensais que vous étiez ma famille et vous m'avez trahie. Ce qui prouve que cela n'était qu'une illusion. Ayamari était à la botte de Doflamingo depuis le début, vous, vous aviez un complexe d'infériorité et moi j'était assez cruche pour vous croire. Pour moi vous êtes mort en même temps que mon père.

- Et bien s' ils sont déjà morts pour toi, cela ne t'embête pas de les tuer.

Il me détacha et prit le contrôle de mon corps en me transformant en marionnette avec ses fils. Il me fait tuer chacun d'entre eux. Tout ce que je voyais dans leurs yeux n'était que le regret. Je les égorge avec le même couteau que je tue mon père.

- Bien maintenant que les retrouvailles se sont finies en bain de sang, nous pouvons vraiment travailler. Ayamari a toi de jouer. Et sache ma petite que tu vas traverser l'enfer. Le seul moyen de t'en échapper sera de me donner ce que je veux.

Ann la voleuse de tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant