Sous une nuit étoilée, ils s'étaient rencontrés mais maintenant retrouvés ils vont se détester...
Eleonora débarque à New York pour son entrée à l'université de Columbia mais surtout pour faire table rase du passé et mieux se reconstruire. Mais c'es...
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« My heart is so full of you i can hardly call it my own »
- Liana Rădulescu
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POV – Eleonora
Nos silhouettes traversent la foule agglutinant le salon, nos peaux ne se quittent pas.
Boom. Boom.
Mon rythme cardiaque frappe ma poitrine avec tellement de force que la musique s'éteint dans mon audition.
Tyler s'immobile un instant au milieu des corps dansants, son regard vient s'accrocher au mien pour interroger ma volonté.
On fait quoi maintenant ?
Mon corps hurle à mon esprit son choix.
Je déglutis péniblement.
Tyler ne scille pas, mais je vois à travers ses traits qu'il maintient, tout comme je le fais, le désir qui est en train d'incendier tout son être. J'insuffle à mes iris ma réponse et dans un accord tacite, on prolonge notre solitude à deux. Nos mains se détachent, alors que celle de Tyler vient s'apposer sur mes reins.
Ses pas se remettent en marche, et me guident à sa chambre.
Lorsqu'on rentre dans son espace, mon bas ventre est noué par l'effervescence. L'ambiance contenue entre nos deux corps est frappée d'une décharge électrique.
Je referme la porte derrière moi, mais je n'ai pas le temps d'esquisser le moindre mouvement que Tyler s'approche de mon corps et me plaque contre la porte.
L'air devient irrespirable. Mes sens sont en ébullition, ses bras encerclent ma tête, alors que son nez frôle ma mâchoire, il inspire avec difficulté.
Mes doigts parcourent délicatement son torse mais mes sourcils se froncent quand son contact me quitte.
Ses deux billes émeraudes me scrutent avec intensité, pendant que sa mâchoire se contracte. Mes poumons me privent d'oxygène avant que sa voix ne brise le silence :
- Tu m'en veux encore pour toute cette histoire avec Seth ?
Sa question me surprend. Un film du passé se déroule dans mon esprit, me faisant alors tressaillir.
- Pourquoi tu me demandes ça ? je l'interroge dans un murmure à peine audible.
La torture griffonne ses traits, mon cœur se serre.
- Parce que cette question m'obsède et que je suis terrifié à l'idée que tu ne me pardonnes jamais... Je me déteste de t'avoir entraîner dans toute cette histoire, mais je hais d'autant plus de t'avoir fait souffrir.
La douleur contenue dans ses mots lacère la colère que je pouvais encore porter quant à cette histoire.
