Sous une nuit étoilée, ils s'étaient rencontrés mais maintenant retrouvés ils vont se détester...
Eleonora débarque à New York pour son entrée à l'université de Columbia mais surtout pour faire table rase du passé et mieux se reconstruire. Mais c'es...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« A sky full of stars and he was staring at her »
- Atticus
°°°
POV - Tyler
Je ne peux plus respirer.
Mes poumons se compriment. Ma respiration s'entrechoque. L'air ne passe plus.
1.2.3 1.2.3
J'essaye de compter, mais tout se mélange dans mon esprit. Je parviens à grimper dans ma voiture mais je ferme rapidement mes paupières pour éviter de voir le flou m'obstruer la vue.
« Tu ne peux pas comprendre »
Comment peut-elle me dire ça ? Comment ose-t-elle me dire ça ?
Elle me déteste pour mieux m'ignorer mais une part d'enfant toujours ancré dans mon âme continue de ressurgir devant elle pour la supplier de me donner son attention. Mais elle n'en a que faire. Elle aurait probablement préféré que c'est moi qui disparaisse.
Moi aussi, j'aurais préféré.
Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, je lui ai balancé des mots pour la blesser. Mais je n'ai pas pu contenir mes paroles, son indifférence au choix de ses dates de visites me dégoûte. Elle fait toujours en sorte de venir une journée quelconque pour me rappeler que j'ai toujours une mère, soi-disant parfaite. En revanche, elle ne vient jamais aux dates importantes. Elle ne vient jamais le jour de la fête des morts, là où on pourrait se recueillir sur sa tombe, ensemble. Elle ne vient jamais à l'anniversaire de cette date fatidique, où tout à basculer en cauchemar pour qu'on se soutienne. Et elle vient encore moins à mon anniversaire pour me prouver qu'elle porte encore de l'affection à mon égard.
Je suis pathétique.
De vils pensées tourbillonnent en moi, sans que je ne puisse les contrôler. Tout ce que je peux faire c'est les laisser m'emporter dans ce chaos et espérer que la tempête se calme au plus vite. La déception de ne pas posséder de joint à cet instant me mine. J'essaye d'apposer mes mains tremblantes sur mon volant, ma respiration ne trouve toujours pas de rythme et la sensation que mon cœur se déchire de l'intérieur commence à me consumer.
1.2.3 1.-
Boom.
Une porte se claque. Ma tête pivote brusquement en direction du siège passager et des hallucinations me provoquent. Car se tient devant moi Eleonora, l'air désolé.
- Tout va bien ? s'enquiert-elle.
Sa voix résonne dans mon brouillard et la réalité de sa présence me frappe. Je ne peux m'empêcher de la fusiller du regard dans les premiers instants. Comment peut-elle me demander aussi banalement cette question ? Mais je me calme rapidement quand je comprends enfin.
