Sous une nuit étoilée, ils s'étaient rencontrés mais maintenant retrouvés ils vont se détester...
Eleonora débarque à New York pour son entrée à l'université de Columbia mais surtout pour faire table rase du passé et mieux se reconstruire. Mais c'es...
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« We'll never be those kids again »
- Frank Ocean
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POV – Eleonora
Les mains encombrées par mes récents achats, je peine à ouvrir la porte d'entrée. Après avoir bataillé pendant plusieurs minutes avec le verrou, je pénètre enfin dans l'appartement de Tyler. À mon réveil, il dormait si paisiblement que je n'ai pas eu foi de le réveiller, alors j'ai préféré aller faire quelques courses pour le laisser se reposer. Je le retrouve justement dans son salon. À ma vue, il bondit du canapé pour venir me rejoindre.
- Bonjour ! m'exclamé-je, heureuse de le voir plus en forme qu'hier.
- Mais tu étais passé où ? Merde Eleonora, j'ai essayé de t'appeler une vingtaine de fois. Je pensais... que, je croyais que tu étais partie !
Je fronce les sourcils ne comprenant pas vraiment la raison de ses traits durcit par la contrariété.
- Partie ?
- Oui que tu t'étais barré chez toi sans rien dire !
- Oh... Mais non je suis allé chercher ton gâteau d'anniversaire ! expliqué-je simplement.
Tyler semble mettre un instant avant de comprendre, mais une fois qu'il le fait ses joues s'échauffent. Je souris devant cette vision. Je dépose mes affaires sur le comptoir de la cuisine ouverte et m'avance vers lui.
- Tarte aux pommes ? Désolée je n'ai pas trouvé de bougies...
Un énorme sourire prend place sur mes lèvres mais Tyler reste figé. Inquiète, je perds de ma bonne humer pour scruter sa réaction et lui demande gênée :
- Tout va bien, j'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ?
Le son de ma voix doit le réanimer car il sort son regard perdu dans la vague pour me contempler incrédule.
- Tu as... vrai-vraiment fait ça pour moi ? balbutie-t-il.
- Oui, enfin ce n'est pas grand-chose... C'est bien ta p–
Mais il ne me laisse pas terminer ma phrase en fondant sur mes lèvres. Celui-là à une saveur particulière, il est empreint d'une telle douceur que je sens mon cœur fondre entre ses mains. Quand il délaisse mes lèvres, j'en profite pour replacer ses cheveux sur son front. On se fixe quelques instants, tous deux intimidés par ce calme inhabituel entre nous.
- Joyeux anniversaire, lui soufflé-je avant de redéposer mes lèvres sur les siennes.
Puis on finit par prendre notre petit-déjeuner en dégustant sa tarte aux pommes, devant la télévision. La simplicité de ce moment me fait chavirer, et j'ose espérer qu'il l'apprécie tout autant que moi, surtout après la journée qu'il a dû affronter hier.
