13 | FUEL FOR HATRED

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« If the sun was God, I'd be covered in faith. If the ocean was the devil, I'd be covered in hate »
- The Neighbourhood

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POV - Eleonora

Consume de Chase Atlantic prend fin au même instant que je termine mon trait d'eye-liner. Satisfaite, je coupe la musique et regarde l'heure affichée.

20h00.

Aussitôt, la panique m'envahit, je vais être en retard. Argh.

Je m'empresse alors de me changer pour enfiler mon top émeraude et mon pantalon ample noir préférés. Une fois que c'est fait, je lance un dernier regard à mon reflet pour vérifier que mon rouge à lèvre carmin n'a pas débordé. Quand je suis enfin prête, je me dépêche de quitter mon appartement, le cœur battant, pour héler un taxi.

Sur la route, je vois qu'Andrew m'a envoyé un message pour me demander si je n'aimais pas certains aliments pour le repas de ce soir. Je lui assure que non et souris devant cette attention, même si pour être honnête, j'avais complètement oublié ce dîner prévu avec sa famille. Avec le retour de Kiera, je ne me souviens même pas lui avoir répondu par la positive, mais je suis tout de même heureuse d'y aller, Andrew est vraiment génial, tout comme Ralph et il me tarde de faire la connaissance de Karen et Charlie.

Des minutes plus tard, j'arrive au penthouse des Evans. J'ai à peine le temps de quitter l'ascenseur et fouler le sol du loft qu'une douce odeur de cuisine remplit mes narines. La familiarité de l'endroit m'accueille, je me sens bien ici, mais je ne devrais probablement pas m'habituer à cela. La gouvernante, Dorota - il me semble - m'accueille en me saluant et me débarrasse de mes affaires.

-       Madame et Monsieur Evans arrivent dans quelques instants, me dit-elle.

Je lui souris en la remerciant et elle me conduit jusqu'à l'immense salon, quand soudain quelque chose s'agrippe à mes jambes.

-       Eleonora ! crie une petite voix.

Son visage se lève vers le mien et je découvre un petit garçon, au visage angélique.

-       C'est bien ton prénom hein ?

Il se détache de mes jambes et je m'abaisse à sa hauteur pour lui répondre :

-       Oui c'est bien ça !

-       Moi c'est Charles Allen Evans, c'est ma maman et mon papa qui ont décidé, mais si tu veux, tu peux m'appeler Charlie !

Il me tend sa petite main que je m'empresse de saisir avec douceur :

-       Et toi, tu peux m'appeler Elie, c'est comme ça que tous mes amis m'appellent.

Ses yeux vert s'écarquillent, il plaque sa main sur sa bouche et se met à chuchoter :

-       Ça veut dire qu'on est ami ?

-       Je crois bien que oui.

Il me prend dans ses bras, mes paupières se ferment un instant face à son geste. La tendresse m'enveloppe, je sens mon cœur gonfler contre les parois de ma poitrine.

-       C'est trop bien ! sautille-t-il. Je suis trop content !

Charlie se détache de mon corps pendant qu'un sourire illumine mes traits, puis il part courir à travers le salon.

-       Maman ! crie-t-il. Maman !

Une femme d'une quarantaine d'années fait alors son entrée dans la pièce, avec un joli sourire accroché à ses lèvres. Charlie s'agrippe à elle.

FALLING LIKE OUR STARSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant