Tout le monde a l'air heureux. Tous ces sourires sur leurs visages le montre bien. C'est normal. Aujourd'hui, c'est la remise de diplôme des étudiants en psychologie. Toutes les familles sont si heureuses de voir que leurs enfants ont réussi dans la vie.
— Ruby!
Je me retourne et vois ma grande sœur Sasha. Une grande brune aux cheveux bouclés et volumineux, et des yeux noisettes. Sasha est très belle. Elle a fait tourner la tête de bien des hommes dans sa vie. Mais celui qui a eut la chance qu'elle lui adresse un regard, c'était Conor. Ils ont eu une histoire d'amour presque comme dans les contes de fées. Pas de querelles entre les deux familles, mes parents aiment leurs gendre, les beaux-parents de ma sœur aiment leur bru, une histoire parfaite quoi.
Ma sœur vient me serrer dans ses bras et je lui rend son étreinte.
— Je suis tellement fière de toi petite sœur! Félicitations!
— Merci beaucoup.
Elle me relâche et c'est au tour de ma mère de venir m'embrasser sur le front. Eleanor, ma mère, est rousse. Ma sœur et moi avons hérité de la même couleur de cheveux que notre père. Jacques, mon père, me prit à son tour dans ses bras.
— Ma petite fille est devenue grande maintenant! Dit mon père. Ah, je me rappelle encore les fois où tu faisais des marches bancales dans tes couches.
— Oui, je m'en rappelle comme si c'était hier. Continue ma mère.
— Papa, maman, s'il-vous-plaît, stop. Je murmure pour les faire taire.
Je n'ai pas envie que mon futur beau-frère entende toute mon histoire depuis le jour de ma naissance jusqu'à maintenant. Mais au lieu de se taire, mon père me prend dans ses bras et me bloque la respiration.
— Mon petit bébé va quitter la maison! Pleurniche-t-il.
— Papa qu'est-ce que ru racontes? Je ne vais pas quitter la maison! Je réponds en essayant de me défaire de ses grands bras.
Et oui. Je fais partie des filles qui ont habité chez leurs parents depuis la maternelle jusqu'à leur remise de diplôme. Et je n'ai toujours pas de projet de faire ma vie loin de mes parents.
— Lâche-moi papa! Je ne peux plus respirer!
Il me lâche enfin! C'était pas trop tôt! Le dernier qui vient me féliciter, c'est Conor. Il me donne juste une tape amicale dans le dos.
— Mais quel charmante petite famille.
Ah pardon. Conor est l'avant dernier à me féliciter. Parce qu'un autre se joint à la fête.
— Félicitation Ruby. Je savais que tu réussirai.
— Merci. Je réponds froidement.
Celui qui s'est tapé l'incruste, c'est Arthur Shepherd. Bon, j'ai peut-être un peu exagéré sur l'histoire d'amour de ma sœur. Il est vraiment impossible qu'une vie de couple se déroule sans accros. Et l'intrus dans le couple de Sasha, c'est lui. Arthur. Depuis qu'on le connaît, il n'a pas arrêté de tourner autour de ma sœur. Il a utilisé toutes sortes de combines machiavéliques pour l'avoir rien qu'à lui. Il est allé même jusqu'à faire frapper Conor. Sasha a beaucoup souffert. Mais l'amour de Conor a été plus fort que tout, et maintenant, ils sont financés. Mais apparemment, Arthur ne semble pas vouloir accepter la réalité.
— Qu'est-ce que tu veux encore Arthur? Tu n'as toujours pas compris que Sasha ne t'aime pas? Demande Conor, prenant la main de ma sœur dans la sienne.
— Ne t'en fais pas Conor. Je l'ai bien compris. Et j'ai décidé de vous laisser vivre heureux.
Sérieusement? Il est vraiment en train de dire qu'il n'est plus obsédé par ma sœur? C'est difficile à croire venant de lui.
— Je te la laisse. Continue-t-il. Même si je n'arrivais jamais à aimer une autre femme à part elle.
Puis, il nous adresse un dernier sourire avant de faire demi-tour. Mes parents aussi ne l'aiment pas. Après tout, comment peut-on aimer la personne qui a fait souffrir sa fille? C'est tout bonnement impossible. Et je suis sûre que ce sal type a un plan caché derrière la tête. Il m'est impossible de me faire à l'idée qu'il laisse ma sœur tranquille.
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Pour la Bête
RomanceVous aimez les histoires d'amour impossible? Je suppose que c'est un oui à l'unanimité. Alors, me voilà. Voici mon histoire. J'ai eu la malchance de tomber amoureuse d'un homme qui n'a d'yeux que pour ma sœur. Il pense à elle jours et nuits. À aucu...