Chapitre 6

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Ezio

Je suis rentré à ma chambre d'hôtel après mon rendez vous de 16 heure pour prendre une douche et me préparer pour un diner d'affaire, mais j'ai la tête ailleurs.Mes pensées vont vers elle malgré moi et je ne sais pas ce qui m'énerve le plus, son comportement, sa façon de m'énerver? de me parler comme si je l'avait trompé ou j'en sais rien.

J'ouvre les portes vitrées donnant au balcon et j'allume une cigarette avant d'aspirer la fumée à plein poumons et de la recracher.Elle s'évapore dans la nuit noire et je m'appuie sur la rampe pour observer la ville qui s'étend devant moi.Plongée dans le noir,quelques lumières des voitures dans les rues,les lampadaires et les buildings encore éclairés à 19 heures.L'air est frais à cette heure la,la brise marine se fait sentir même à cette hauteur et surtout aussi loin de la mer. Mon hôtel est au centre-ville de San Francisco bien plus près du cabinet de mon père et j'ai veillé à ce que ce soit assez loin de l'orphelinat ou j'étais petit.

Je ne voulais pas y penser.

On frappe à ma porte ce qui me surprend car j'ai envoyé John faire un tour en attendant qu'il soit l'heure que je parte.Je fais tomber la cendre de ma cigarette au-dessus du balcon et j'avance vers la porte en enjambant ma valise encore sur le sol.Lorsque j'ouvre la porte Enzo se tient derrière, debout et avec un sac de sport sur le dos.Il entre sans demander son reste et je referme la porte sans comprendre ce que mon frère fait aussi loin de Manhattan et de sa famille.

-La plus belle suite évidemment rit-il en posant le sac sur mon lit au milieu de la pièce.

-Que fais-tu ici? dis-je en tirant sur ma cigarette.

Il y a deux semaines on a acheté cette connerie en commun, deux montres connectées entre elles pour nous motiver mutuellement à faire du sport même si je n'ai jamais eu besoin de ça. Cette montre mesure les battements de cœur, l'air dans le sang et un tas de connerie, disons que mon frère insiste pour que je la porte, ça le rassure sur ma santé.Il est très à cheval sur ça et a même engagé une diététicienne pour chacun d'entre nous :mon père est loin d'être ravie.

-J'ai reçue une notification qui disait que tu été stressé et soucieux et ton cœur battait à 142 pulsations par minute à 13 h 52 exactement, dit-il en s'installant sur mon lit en me regardant l'air inquiet.

Je devrais éteindre cette merde plus souvent.

-Ta pris un avion pour ça? Dis-je en soupirant avant de tirer de nouveau sur ma clope et de souffler la fumée par les portes du balcon.

-je déconne, j'avais un rendez vous de boulot dit-il en me fixant de ses yeux verts bien plus foncés que les miens, plus proche de ceux de notre père et ses cheveux sont brun clair contrairement au mien plutôt brun. Mon frère et moi ne nous ressemblons pas et ce n'est pas surprenant puisque nous ne partageons pas le même sang.

Il est le parfait mélange de mon père et de ma mère.

-Le téléphone existe Enzo dit-je en rejoignant le balcon pour finir ma clope.Mon frère me suit et s'adosse à la barrière, il observe ma chambre pendant que mes yeux se posent sur la fumée de ma clope.

-Dit moi ce qui te tracasse frangin. Je suis heureux qui soit là en vérité, mon frère et moi sommes très proches depuis que je suis dans cette famille et je l'aime énormément.Il est l'une des seule personne en qui j'ai entièrement confiance dans ma vie.

-J'ai revue cette fille, dit-je pensif en fixant ma cigarette qui se consomme peu à peu.

Il hausse un sourcil et me regarde sans comprendre de qui je parle ce qui ne me surprend pas puisque je n'ai pas reparlé de cette fille depuis que j'ai tenté de la retrouver en vain.

Breath without you (EN RÉÉCRITURE M :))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant