Chapitre 17

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Carla

Je fixe un point invisible à travers la vitre et mes yeux n'arrivent même pas à observer les lumières de Los Angeles qui pourtant est connue pour être très éclairé le soir.Mais je n'y arrive pas,mes pensées sont toute vissé dans une seule et même direction.

Les De Luca.

Comme si le fait que leurs fils habite déjà mes nuits n'est pas suffisamment agaçant.Maintenant je craint de les voir au grand complet.

-Tu es aller voir t'es parents? Demande Ezio à côté de moi.

-Non j'avais...peur Répliquai-je honteuse, j'avais peur de leurs dire la vérité et je pense que c'est sûrement parce que dire tout ça à voix haute c'est réalisé que j'ai laissé un homme violent entrer dans ma vie, me faire du mal et menacer mon fils. C'est avouer que j'ai été lâche et que j'y serais encore sans Ezio.

-Je viendrais avec toi leurs dire, si tu préfères avoue t'il en fixant la route.Vraiment? Lui qui avait l'air si inquiet que je leurs apprenne...

-Je suis grande tu sais? Plaisantai-je en lui donnant un petit coup de coude mais en réalité j'aimerais beaucoup qu'il m'accompagne.Je suis sûr que je me sentirais mieux d'affronter ça avec quelqu'un et Dolce n'est pas encore la.

-t'es petite, vraiment petite et pourtant je ne côtoie pas beaucoup de femme réplique t'il un rictus au lèvres.

-pourquoi? Tu as peur de te faire encore passer la corde au cou dit-je faisant référence à sa femme qu'il m'a décrit jusqu'ici comme un monstre avide d'argent.

Bien évidemment je suis obligé de le piquer après ses remarques puérile sur mon âge je compte bien lui faire comprendre que je l'ai en travers de la gorge.Il garde la tête froide mais ses mains qui se serrent autour du volant ne m'on pas échappés.

Touché,coulé.

-Peut être pour éviter que toute les femmes avec qui je couche ne reviennent un an après avec un gosse dont je ne sais rien réplique t'il sur le même ton.

J'en ai le souffle coupé.

J'ai l'impression qu'on me transperce la poitrine avec une dague si bien que ma gorge se serre et que je manque d'air pendant quelques secondes.C'est lorsqu'une larme solitaire coule sur ma joue qu'il réalise la froideur et la méchanceté dans ses paroles.

Comment peut t'il dire une chose aussi horrible?

Comme si c'était ce que je voulais,avoir un enfant aussi jeune avec un homme dont je n'étais même pas amoureuse? Comme si à 20 ans j'aurais pu lutter contre la femme de quelqu'un.

Comme si j'étais la seule coupable.

-Merde,Carla je voulais pas dire... commence t'il mais j'essuie rapidement ma larme et lui jette un regard qui exprime toute le mépris que j'ai pour lui, la tout suite.

-c'est exactement ce que tu voulais dire sifflait-je avant de détourner le regard pour me concentrer sur n'importe quoi d'autre.

Comment ai-je pu croire une seconde qu'il avait passé l'éponge et qu'il ne m'en voulait plus?A dire que je croyais qu'il m'avais pardonné et qu'il voulait repartir à zéro pour Alessio.

Mon œil.

Plus personne ne parle le reste du trajet,l'ambiance est aussi froide et tortueuse que l'âme de ce sale bourgeois de merde.J'en viens presque à regretter d'aller chez ses parents mais je veux pouvoir rentrer chez moi et assumer pleinement mon fils,assumer que oui il a un père même si ce n'est pas celui que j'aurais choisis et que je me moque pas mal des ressentiments entre nos deux familles puisque Alessio est la preuve que cette haine est infondée.

Breath without you (EN RÉÉCRITURE M :))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant