Chapitre 14

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Ezio

Un silence résonne et alors que je me dit que ce n'était surement que mon imagination, un bruit sourd se fait entendre. Sans réfléchir,  je me précipite vers sa chambre et j'ouvre la porte espérant qu'elle n'a rien mais la pièce est baigné dans l'obscurité, seul la lumière de la lune à travers la fenêtre éclaire légèrement la pièce de sorte que je distingue Carla, étendue sur le sol près de son lit qui est défait.Elle se tien le front et fixe le sol mais je l'entend renifler signe qu'elle pleure certainement.

-Qu'est-ce qui c'est passé? Dit-je en refermant la porte, je m'approche d'elle doucement avant de m'agenouiller à sa hauteur. Elle garde la tête baissée et viens essuyer le dessous de ses yeux humides avec le dos de sa main.

-Je suis tombée ,c'est rien dit-elle en essayant de se relever mais ses muscles tremblent.Je la rattrape juste à temps et l'aide à se rasseoir sur son lit mais elle s'écarte rapidement de moi comme si mon contacte la dégouté.

-Tu ne va pas bien Carla, tu dois te reposer après ce qu'il t'a fait ton corps est épuisée dit-je en tirant la couette sur elle.

Elle croise les bras sur sa poitrine comme une enfant et secoue la tête.Je remarque qu'elle c'est changée avec un débardeur et un short ce qui me permette de mieux voir les traces sur son corps.

-N'essaye pas de jouer au protecteur, tu as dix neuf mois de retard gronde t'elle la gorge serrée.

Je me retient de l'envoyer se faire foutre car c'est sa faute aussi, c'est elle qui est partie ce matin la et qui m'a caché ce secret mais je sais qu'elle est en colère et qu'elle ne doit surement pas penser ce qu'elle dit, elle rejette juste cette colère sur moi, la colère de ne pas avoir réussie à se défaire de l'emprise de ce sale type.

-C'était ton mec? Demandai-je en la regardant droit dans les yeux même si je connais la réponse.Elle hoche doucement la tête sachant que je parle de lui et essuie une larmes avec son pouce en fuyant mon regard , visiblement elle a honte.

-Il n'était pas comme ça au début... souffle t'elle

Evidemment, il faut être sacrement sournois pour jouer le rôle d'un amoureux transit et un bon père de famille pour séduire une femme, devenir violent, la mettre sous emprise et ruiner sa santé mentale et physique. 

-Je vais le tuer grognai-je presque prêt à aller chercher mon téléphone pour mettre mon plans à exécution mais elle secoue la tête négativement.

-Tu étais venu pour nous laisser tomber pas vrai? demande t'elle levant soudainement la tête. Pour la première fois, ses yeux noisettes croisent les miens et ma gorge devient sèche.

Techniquement j'étais venue observer, réfléchir et prendre une décision.

-Tu n'a pas besoin de moi dit-je avec un rire nerveux. Sans blague, cette femme n'a jamais eu vraiment besoin de moi et encore moins maintenant qu'elle est loin de ce type.C'est une femme forte et indépendante qui a eu le courage de traverser tout ça pour protéger son enfant alors elle n'a pas besoin de moi ni de personne d'autre.

-lui si m'indique t'elle d'un geste du menton vers la porte de la chambre qu'elle à laissé ouverte, d'ici je peut distinguer le berceau et une horrible petite musique qui semble sortir d'un ours en peluche lumineux qu'il tient près de lui.

-Carla...commencai-je mais elle pose sa main sur mon avant bras provoquant une nuée de frisson le long de ma peau. Elle ne quitte pas le petit des yeux et je me surprend à l'observer de nouveau. Le regard qu'elle pose sur lui est indescriptible, même les yeux rougit par les larmes cette femme reste à couper le souffle.

-regarde le lui dit t'elle en levant les yeux au ciel avant de planter doucement son doigt dans ma joue pour tourner mon visage vers le berceau.

-Tu es son père et ont est bien placé pour savoir que nos familles n'ont pas toujours été modèles alors...essayons de ne pas faire les mêmes erreurs

-Les mêmes erreurs? nos familles se déteste pourtant ont à fait un enfant hors mariage quand j'étais presque encore marié et que t'étais à peine majeure alors je crois qu'ont à pas besoin de se comparer à nos parents

Contre toute attente ma réplique ne l'énerve pas et lui arrache un petit rire. Elle ricane et ses yeux glissent pendant quelques secondes sur mes lèvre avant qu'elle ne retourne le regard.

-Je t'en veux et tu m'en veux, pourtant dés lors que je pose les yeux sur toi je n'éprouve que de l'admiration Dit-je sans vraiment réfléchir aux mots qui franchissent mes lèvres.J'en vient à oublier chaque chose qui m'énerve et qui me monte contre elle depuis que je l'ai croisé sur la plage la dernière fois.

Elle hausse un sourcil troublée et ouvre la bouche mais aucun son ne sort .Nos souffles se mélangent et son odeur parvient jusqu'a moi.La tentation est si énorme mais je résiste sachant que mélanger les choses est une mauvaise idée, qu'elle est fatiguée et encore choquée par ce qu'elle à vécue.

Et je ne suis pas un profiteur.

Pourtant la jolie blonde ferme les yeux comme si elle attendait que je rompt l'espace entre nous, que je franchise les quelques millimètres qui séparent sa bouche de la mienne et j'en vient à me demander si elles ont toujours le même gout.

-Carla je ne vais pas t'embrasser tu le sais? elle ouvre précipitamment les yeux et malgré l'obscurité j'arrive à la voir rougir et reculer rapidement son visage pour l'éloigner de moi.

-Je suis...je ne voulais pas que tu m'embrasse! grogne t'elle les sourcils froncés et je ne peux m'empêcher de rire face à la gêne évidente qu'elle ressent.

-tu voulais que je te mouche peut être? j'incline la tête sur le coté et cette fois son regard vire au noir de colère. Elle prend un oreiller et me frapper avec.

-va t'en, sort d'ici je veux dormir! je me lève en capitulant et attrape l'oreiller pour lui mettre en pleine tête à son tour.

-Bonne nuit Evans dit-je en rejoignant la porte de la chambre, je jette un coup d'oeil à Alessio qui n'a pas bougée d'un centimètre et une étrange sensation s'immisce dans ma poitrine.

La paix.

Je sort de la pièce et regagne ma chambre dans laquelle je me laisse tomber dans mon lit en fixant le plafond. Voyez vous ça... Carla Evans qui a tenté de me fuir et de me faire croire qu'elle me méprise et qu'elle ne me supporte que pour Alessio mais elle semble ressentir encore de l'attirance pour moi....

Je ferme les yeux et tente de trouver de nouveau le sommeil.

Breath without you (EN RÉÉCRITURE M :))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant