Chapitre 4

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Ezio

J'ai atterrit ce matin à New York et j'ai passé la journée à enchaîner les rendez vous, les interview sans parler des appels de ma mère et de mon frère pour être sûr que j'allais bien et que je ne travaillais pas trop. Je comptais prolongé mon voyage en Italie encore quelques semaines mais ma mère et mon frère commençait à croire que j'avais quitté le pays pour toujours et de toute façon, les affaires m'appelait ici. Je travail en tant qu'avocat dans le cabinet de mon père et même si ces quelques mois de vacances m'ont fait un bien fou, je ne supporte pas de rester trop longtemps sans travailler, c'est ce qui me permet de ne pas trop penser. Des que je suis rentré, je suis passé voir ma mère qui ne m'a jamais autant embrassé depuis que je suis petit sans parler de mon frère qui m'a fait promettre de ne plus m'absenter autant sans l'emmener avec moi.

Les revoir m'avait manqué je dois l'avouer, pour ce qui est de mon père il ne me l'avoueras jamais mais je sais bien que mon divorce et mon soudain départ en Italie pendant pratiquement une année n'a pas dû être simple non plus.Mon père est un homme froid, dans son métier garder la tête froide et savoir cacher ses émotions pour jouer un rôle est essentiel et maintenant que j'exerce le même métier je comprends cette façade qu'il a depuis toujours mais je ne l'ai jamais connu autrement à vrai dire.

Je jette un coup d'œil à ma montre, je suis exténuer et il n'est que 13 heures. Je décide de prendre une pause pour respirer un peu d'air frais, je ne supporte pas d'être enfermé chez moi à défaire mes valises ou à devoir encore lire une centième fois la quarantaine de dossier qui c'est empilé sur ma boîte mail pro depuis mon départ.

Je décide finalement de refermer mon ordinateur quand un de mes amis m'envoie un message pour me proposer de le voir à quelques kilomètres d'ici. Je sourit à la vu de ce message et accepte volontiers même si je sais déjà les reproches qu'il va me faire en apprenant que je vient seulement de rentrer de Milan. Je descend de mon appartement et salut poliment les employés du hall d'entrée qui s'affaire à ce que tout soit propre et impeccable pour mon retour ce que je trouve inutile mais j'imagine que les autres résidents sont tous pointilleux sur ces détails. Le portier, me voyant arriver, fait signe à l'une des voitures du building de s'arrêter, je le remercie et indique au chauffeur le lieu de rendez vous de Kyle et celui ci démarre une fois que je suis monté à l'arrière ignorant les quelques photographes qui rôde autour de l'hôtel et dont les hommes de sécurité sont déjà en train de s'occuper.

Le chauffeur me dépose près d'un parc et m'indique le chemin à suivre pour rejoindre l'entrée mais je connais assez bien ce parc, c'est l'un des seuls parc du Queens et j'avais pour habitude de m'y rendre lorsque j'étais plus jeune. Je descends de la voiture, lui donne un pourboire et commence à me faufiler par mis les passant dans les rues bondées, de nombreuses personnes se prennent en photo et qui, heureusement ne me reconnaissent pas grâce à mon look plus simpliste que ce que j'affiche normalement en public grâce au lunette noir et à ma casquette Ralph Lauren ainsi qu'un simple sweat gris.

Comment imaginer un De Lucas vêtu de ces simples et modeste vêtement pensai-je en ricanant.

Bon je ne suis pas aussi discret que Clark Ken mais ça semble faire son effet et puis les gens ici sont constamment en train de regarder partout autour d'eux ne faisant pas attention à moi.

Disons que tous le monde est habitué à me voir en costume entouré de John mon garde du corps rapproché mais aujourd'hui je suis seule et je préfère de loin l'anonymat.Etre le fils d'un des plus grands avocat des États Unis entraine de nombreux facteurs désagréables comme la célébrité et la convoitise des magazines qui rêve de choper la moindre infos sur moi pour me mettre en tête de l'un de leurs torchon médiatique.

Autant dire que lorsque j'ai divorcé, je leurs ai donné de quoi faire. Je me rappelle encore des trente trois appel de mon père qui ne comprenait pas quelle énorme bêtise j'avais fait de quitter une femme comme Angélique.

Breath without you (EN RÉÉCRITURE M :))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant