Chapitre 1

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01.

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Le froid de Janvier recouvre le corps frigorifié d'Akmar.
Il sort sa main de sa poche pour regarder l'heure de sa montre.
Elle affiche 18 heures.
C'est à peine si il l'a regarde qu'il enfourche son vélo.
Ses amis ne le retiennent pas plus connaissant la raison de sa précipitation, ils se contentent de le saluer d'un geste de la main après qu'il est déjà commencé à pédaler.

Maintenant, tout de suite, Akmar n'a qu'un unique but, arriver chez lui avant 18 heures 30.

Il pédale pendant que ses pensées s'emmêlent, il se demande si son père a bu ce soir ou si avec un peu de chance ce n'est pas le cas mais cela n'empêchera pas de le frapper si il venait a rater le couvre feu.

Il arrive complètement essoufflé devant son portail qu'il empresse d'ouvrir, il pose son vélo sur la pelouse du jardin givré par le froid avant d'avancer devant la porte de la maison le cœur serré.

Mais la voix rauque de cette homme le fis sursauter.

-Dégage.

Akmar lève sont visage jusqu'à la fenêtre de la salle de bain où il croise le visage de son père ivre.
Le peu d'espoir qui l'a traverser disparus. Et puis
Il regarde discrètement sa montre électronique et vis qu'il n'est que 18h16, il se demande pourquoi ne veut t'il pas le faire entrer puisqu'il n'a pas dépasser le couvre feux.
Une boule se forme dans sa gorge avant d'avoir le courage de rétorquer.

-Il...il n'est que 18h16. Arriva t'il à articuler.
- Dégage de là ! Cria l'homme ivre avant de fermer la fenêtre et de s'en aller.

Le cœur du jeune adolescent se serre pendant que le froid continue de prendre possession de lui.
Il savait que cette nuit il ne pourra pas rentrer chez lui, si il ne voulait pas mourir de coup mieux valait qu'il meurt de froid.

C'est en étant sûr le point de reprendre son vélo qu'il croise la silhouette de sa mère par la fenêtre de la cuisine cette fois ci.
Elle pleure, Akmar préfère qu'ont le torture plutôt que de voir des larmes sur les joues de sa mère.
Ses cernes sont si creuse, elle a l'air fatiguée.

Il lui sourit faiblement et c'est à peine si il eu le temps de baisser le regard qu'elle articule un simple mot à travers la fenêtre.
« Pardon »
Il se mord la lèvre pour cacher sa douleur afin de ne pas inquiéter sa mère plus qu'elle ne l'est.
Il l'a rassure avec des gestes réconfortant en souriant comme il peut.

-Ça va aller maman. Articula t'il à son tour pour qu'elle puisse lire à travers ses lèvres.

Il repris son vélo qu'il a laisser tomber sur l'herbe et se dirige vers la sortit du jardin.

{....}

AKMAR

J'ai pédalé sans vraiment savoir où aller, je meurs de froid et pour moi il est impossible d'aller chez l'une des voisines, en l'espace d'une semaine j'y était déjà aller deux fois.

J'ai fini par arriver à la gare la plus proche, l'intérieur n'est jamais fermé , je m'y suis faufilée avant de m'allonger sur un des bancs. Mon corps a refuser d'arrêter de trembler, je hais  être faible comme ça, mais la réalité est là, j'ai  froid et je meurs de faim.
Je me suis  souvenu de la nourriture que ma mère avait l'habitude de mettre dans la petite poche de mon sac de cours, mais mes espoirs se sont effacer très vite quand j'ai vu qu'il n'y a rien.

Je me suis mordu la lèvre essayant de me retenir de pleurer, mais cette situation est  la goutte de trop pour aujourd'hui, et puis après tout qui peut me voir pleurer cette nuit ? Il n'y a personne, je suis seul, complètement seul.

Alors j'ai laisser une larme couler le long de ma joue gelé, puis une deuxième et une troisième, je n'arrive plus à m'arrêter. Je me suis replier en boule sur moi même et j'ai essayais d'étouffer mes pleurs.
Cette nuit là avait était très longue pour moi, je n'avais pas réussi à fermer l'œil de la nuit trop occupé à me répéter à quel point il faisait froid dans ma tête.

Mon réveil s'est  mis a sonner mais mes yeux était déjà ouvert. C'était en me levant du banc que j'ai grimacé de douleur, mon dos me fais mal. Je soupire tout en me frottant les yeux avant de me lever pour récupérer mon vélo allonger sur le sol. Je me suis mis à marcher à côté de lui en quittant la gare.
Je suis  tout sauf pressé d'arriver au lycée, j'allais être encore le premier à arriver.

{•••}

Jibril avait très mal dormis ses pensées n'était que vers son grand frère. Son réveil s'est mis à sonner, il soupire avant de l'éteindre et de se redresser.
Ses yeux n'ont pas pu éviter le lit vide qui se trouve face à lui, il n'a pas était défait depuis plusieurs jours maintenant. Akmar lui manque terriblement mais il n'a pas le droit à la parole et puis Jibril n'est qu'un lâche.
Il sait très bien que si dans cette situation c'était lui qui devait rester dehors Akmar aurai tenu tête à son père quitte à se prendre des centaines de coup, il aurai même sans doute dormis avec lui dehors. Mais Jibril est tout sauf courageux, non Jibril est un peureux.

Son père est parti travailler et c'est seulement à ce moment là que la maison est apaiser, seulement quand cette homme n'est pas là.

Une fois qu'il s'est préparé pour aller à l'école il sort de chez lui et croise Ramzi devant le portail, ce qui est sur c'est que Akmar n'avais pas dormi chez lui.

- Salut Jibril, Akmar viens bientôt ? Demande t'il.

Il a fallut quelque seconde pour qu'il prenne la parole.
- Il n'a pas dormi à la maison.


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Nous quatre ou rien T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant