Âmes reliés que dunya veut séparer.

7.

J'ai essuyé mes larmes et je me suis redressé.

Moi : oui..

Narymel : tu savais pas...?

J'ai hoché la tête pour dire non.

Narymel : vous vous êtes embrouillé ?

Moi : mmh

Narymel : t'inquiète pas, insh'Allah sa va bien se passer

Moi : insh'Allah

Il y'a eu un long silence, sa se voyait qu'elle était pas bien et qu'elle se retenais de pleurer. Après 5min environ elle fini par parler.

Narymel : vous êtes pas amis hein

Moi : hein mais si-

Narymel : c'était pas une question Kawtar

J'étais gêné, c'était comme même sa future femme et elle me disait sa normal.

Narymel : son regard sur toi...c'est ce que je voulais...

J'avais envie de disparaître, je savais même pas quoi dire !

Elle c'est remise à pleurer en silence.

Narymel : je veux pas lui gâcher la vie...je l'ai trop aimé pour ça...

Aimer au passé ? Je croyais qu'elle l'aimait encore.

Je l'écouter sans répondre, quesque vous voulez que je réponde même ?

Elle a soufflé un coup, a essayer de retenir difficilement ces larmes qui coulée malgré elle.

Elle : je...je vais te le dire...et t'en fera se que tu veux...

J'ai tourné ma tête vers elle, me dire quoi ?

Elle : J'ai rencontré Nahïl y'a plus d'un an, j'ai jamais était en couple avant lui, c'était l'année de mon bac...je l'ai rencontré, au début pas vraiment dans le but de couple où autre, mais au fur et a mesure, ont passaient tous notre temps ensemble, j'ai fini par m'attacher, jusqu'à avoir des sentiments pour lui. Mais c'était pas pareil pour lui, je sais qu'il a essayé de m'aimer, pour lui j'étais une fille bien qu'il pourrait marié...mais pas qu'il pourrait aimer...sa mère elle m'aime comme sa fille, son frère comme sa sœur, c'était une obligation pour lui de m'aimer, il se forçait...

Elle a marqué une pose, puis elle a continué.

Elle : Mais sa moi je le voyais pas, et c'est bien après que je l'ai compris...
J'étais dans le dine a fond, jamais j'aurais cru tomber dans le vice du sheitan...
Mais quand deux personnes sont seules isolées, le troisième c'est le sheitane, ont a flanché...ont est tous les deux fautifs, je l'ai pas arrêter...
La semaine qui a suivi ont se parlaient plus, je me sentais sale, détruit...Ont à finient par avoir une grande discussion et ont a décidé de tous arrêter, je m'étais mis à l'évidence et il me l'avait confirmé, il pourra jamais me marier...
J'allais continué à faire ma vie, me réconstruire, me repentir ! Mais sa c'est pas passé comme ça...

Elle pleurer de plus en plus, j'ai compris qu'ont arriver au moment de l'histoire qui lui a fait le plus mal, j'ai passé ma main sur son dos.

Elle : un mois après Al Hamdoullah j'étais pas enceinte...

Quoi !?

Elle : j'essayais d'aller mieux, je revenais vers Allah et je me rendais compte que depuis le début c'était qu'une illusion du sheitane...j'ai fini par oublier les sentiments que j'avais pour lui, ont se voyaient de temps en temps et ont se disait juste salam...
Tous ça c'était y'a 2 mois...et le mois dernier...c'était le pire de toute ma vie...staghf'Allah j'avais des idées...

Elle s'arrêta, passa ses mains sur son visage, puis elle reprit toujours en larmes.

Elle : a mon travail j'avais un collègue un peu trop insistant avec moi même quand je le repoussait, se jour là y'avait plus personne juste lui..et moi...et...

Elle a pas fini sa phrase, elle suffoquer et pleurer de plus en plus...mais pas besoin qu'elle finisse j'avais très bien compris...il l'avait violer.

Elle : les 2 semaines qui ont suivi j'ai eu du retard...au début je voulais pas y croire, j'ai acheté un test et...il était positif...j'ai vu le monde s'effondrer sur moi...j'ai cru mourir en l'espace d'un instant...

Moi : je...c'est horrible...comment ta fait pour supporter tous ça et...c'est...pas l'enfant de Nahïl...

Elle : w'Allah Kawtar je savais pas quoi faire, le dire à mes parents ? Il m'aurait jamais cru et m'aurait renié ? Mon travail étudiant il me servira jamais à prendre la responsabilité d'un enfant...Nahïl je savais qui me lâcherai pas...c'est un homme et il assumerai, c'est ce qu'il a fait...je voulais pas que mon enfant soit sans père...j'avais pas le choix... mais après je t'ai vu...je vous est vu...et même si j'suis pas la meilleure je suis pas un monstre, je peux  pas gâcher sa vie...

Je savais même pas quoi dire, j'ai pas réussi à sortir un son de ma bouche !
Elle avait vécu tous sa meskina, sa me briser le coeur, je la comprenais...c'était le meilleur choix à faire pour elle...

Mais de l'autre côté, Nahïl vivrait dans un énorme mensonge, et c'était peut-être un peu égoïste de la part de Narymel même si elle était en situation de désespoir...

Moi : je sais pas quoi dire w'Allah...

Elle : dis rien...maintenant tu sais, tu fais se que tu veux...

Moi : faudrait déjà que l'opération se passe bien...

Elle : oui...

Ont est restée dans un silence puis son téléphone a sonné, j'ai compris que c'était le frère a Nahïl.

Elle : je vais monter, tu peux rentrer chez toi hein

Moi : nan t'inquiète je reste

Elle : d'accord mais rentre à l'intérieur il commence a faire froid, dès qu'on a des nouvelles je descends te voir

Moi : Merci c'est gentil...insh'Allah kheir

Elle : insh'Allah hbiba

Elle m'a pris dans ses bras et elle est monté, je vous jure c'est tellement un sucre ! Elle mérite pas se qu'elle a vécu, même si c'est vrai qu'au début c'est elle qui a été faible ont a pas le droit de juger, l'humain est faible c'est comme sa qu'Allah nous a créé, qu'Allah leur pardonne.

Je suis rentré dans l'hôpital est j'ai direct appeler ma mère, il était environ 16h.

Moi : oui mama

Elle : oui benti t'es où ?

Moi : tu te rappel du gars que j'étais venu voir à l'hôpital mon pote ?

Elle : oui

Moi : il se fait opérer, et y'a des chances qu'il survive pas, je vais rester le temps d'avoir des nouvelles...

Je l'ai dit la gorge nouée..

Elle : waa meskine Allah i chafih o i hafdou, t'inquiète benti, dès que tu veux rentré tu m'appelles je viens te chercher

Moi : Amin, merci mama

Elle : yallah fait attention à toi

Moi : oui

Elle a fini par raccrocher et moi je suis restée assise sur la chaise, je savais même pas je devais être comment, c'était trop d'événement d'un coup que je savais pas aux quels je devais réagir et comment.