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"L'impression de perdre le nord quand je suis loin de toi, l'impression de n'être qu'un corps quand mon âme est dans tes bras. L'impression de devenir folle quand tous tourne autour de toi, l'impression d'une second mort quand tu m'a dis c'est fini sa s'arrête là"

                                                                                           S.

«Faut qu'ont reviennent vers Allah Kawtar, faut qu'ont reviennent à l'essentiel»

« Faut qu'ont reviennent vers Allah Kawtar, faut qu'ont reviennent à l'essentiel »

Allongé dans mon lit, ça phrase ne cessait de résonner dans ma tête.
Il avait raison, j'avais trop délaissé la chose la plus importante, la religion, Allah subhana wa taala.

J'ai enfilé un jilbeb et j'ai pris ma voiture. Arrivé à l'intérieur de la mosquée j'ai soufflé un bon coup puis je me suis assise. Il n'y avait personne à cette heure çi, le fajr allait adhan dans moins de 5min. Je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, physiquement comme mentalement d'ailleurs j'étais dans un état pathétique.

Le Adhan à retenti dans toute la mosquée, et un apaisement instantané m'a envahi le cœur.
J'ai prié le fajr avec toute la concentration que je pouvais avoir, et c'est au soujoud que j'ai senti mes larmes envahir mes yeux, je voulais pas pleurer maintenant, je savais que si je m'y mettais je m'arrêterai pas. Le « Allah o Akbar » me transpercer le cœur, au second soujoud je sentais mon cœur battre à une vitesse hallucinante, j'avais mal, très mal. Ça me prenait toute la poitrine jusqu'au ventre, on me coupait le souffle c'était atroce. Tous ce mélangé dans ma tête et quand mes yeux avaient le malheur de se fermer une seule seconde je voyais le dernier regard de Narymel, ses yeux remplis de larmes et ça me donner un haut le cœur.

J'ai difficilement fini ma prière, à ma dernière salutation je me suis effondré en larmes une nouvelle fois. J'ai mis ma main sur mon coeur espérant atténuer cette horrible douleur mais en vain bien évidemment.

J'essayais de me calmer comme je pouvais alors mes lèvres se sont mis à doucement articuler : As staghfir'Allah en boucle.

Quand je me suis calmé j'ai essuyer toute mes larmes et je suis parti récupérer un coran, depuis la mort d'Assya je m'en étais beaucoup éloigné...

Je l'ai pris maladroitement et j'ai commencé à lire sourate Al Baqarah. Après une bonne heure l'imam est rentré dans la pièce.

L'imam : As Salem Wa Alaykoum benti, on va fermer la mosquée jusqu'au dohr je suis désolé.

Je me suis relevé en posant le coran.

Moi : Wa Alaykoum Salem pas de soucis j'y vais j'ai pas vu l'heure.

Il m'a sourit alors que moi je suis parti remettre mes baskets, en me baissant pour les récupérer j'ai eu la tête qui tourner alors je me suis vite tenu au mur.

L'imam : Ça va benti ??

Moi : Oui ça va ça va je me suis baissé trop vite c'est tous.

Lui : T'es sûr ? T'es bien pâle t'a pas l'air bien .

Je lui ai sourit pour essayer de le rassurer.

Moi : vous inquiétez pas c'est rien, je vais rentrer me reposer.

Il a hoché la tête alors que moi je suis sorti.

Après les 5 premiers minutes de trajets j'ai commencé a sentir mes jambes s'engourdir et surtout ma tête me paraissait tellement lourde. L'impression de suffoquer m'avait repris alors j'ai ouvert les fenêtres mais rien n'y fessait. J'avais des bouffes de chaleur qui se mêlait à tous ça.

Âmes reliés que dunya veut séparer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant