BAD BOY or BOSS | Terminée

#ASSISTANTE | 38

TINA

∞ ∞∞ ∞

📍 A ce soir pour la suite du chapitre de Tina ! Bonne lecture mes Love 📍

∞ ∞∞ ∞

Le bruit de la sonnette me sort de mon sommeil. Le temps de comprendre où je me trouve, je jette un coup d'œil attendri à ma fille, qui dort toujours. Le soleil se lève à peine et la vue n'en est que plus magnifique au travers de la grande baie vitrée. Le loft est inondé d'une lumière douce, légèrement orangée. C'est tellement apaisant que je me demande s'il existe un réveil plus suave...

Une nouvelle fois, le carillon résonne et éclate ma bulle de sérénité. Je me lève et je cherche du regard le corps de Reed qui ne se trouve pas sur le canapé. Il a donc gardé ce besoin de nager tôt le matin, même si ce n'est pas pour surfer. Si ça se trouve, il a oublié de prendre ses clés et se retrouve bloqué en dehors de chez lui.

Parce qu'on est bien d'accord, à 06 h 00 du matin, les gens sont chez eux en train de dormir. Ce qui exclut, aussi, que ça soit un livreur. À part si Reed a commandé un petit-déjeuner. Tout est possible avec lui. Je cherche sur la chaise ma combinaison pour l'enfiler, mais ne la trouve pas. Pourtant, je suis sûre de l'avoir pliée et rangée là après ma douche.

Bon, et bien, tant pis, je vais devoir ouvrir en tee-shirt. Et puis, comme c'est sans aucun doute Reed, il m'a déjà observée vêtue avec.

J'ai adoré voir l'effet que je produisais sur son anatomie, qui s'est dressée fièrement dans son caleçon et que j'aurais bien soulagée, mais après notre soirée chaotique, ça aurait été très malvenu.

— C'est bon, j'arrive ! Arrête de t'exciter sur la sonnette. Si tu ne sais pas quoi faire de tes dix doigts, Reed, je peux te proposer de jouer...

J'aurais mieux fait de ne pas ouvrir.

Tu aurais pu te taire aussi. Et tant qu'à faire, essaie de rallonger ce tee-shirt, qui ne cache même pas le haut de tes cuisses.

— Vous tenez à faire quelle proposition à mon fiancé ?

— Lauren ! Quelle surprise, grimacé-je.

Je me décale de la porte pour la laisser entrer quand elle me devance. La brune me bouscule et pénètre dans le loft comme si elle était chez elle.

Techniquement, elle l'est plus que toi !

Oui, mais, si Reed ne veut pas d'elle ici, c'est qu'il a de bonnes raisons.

— Où est Reed ?

— Je ne le sais pas plus que vous.

Elle regarde d'un œil mauvais ce qui l'entoure. Apparemment, c'est la première fois qu'elle arrive à pénétrer dans l'antre de Reed et le moins que l'on peut dire, c'est que la pimbêche n'apprécie pas la décoration brute et industrielle des lieux.

— Un café, peut-être ?

Ma proposition n'a pas pour but d'être cordiale. Ce n'est rien d'autre qu'une façon d'éviter à cette femme de trouver ma Crevette endormie dans le lit de Reed.

— Non, mais tu te prends pour qui la blondasse ?

— Pour celle qui a dormi ici ! Contrairement à vous.

Et bim, prends ça dans ta tronche, la connasse.

— Espèce de petite garce ! J'ai su au premier regard que tu allais être une source d'emmerdes !

— Ça tombe bien, j'en pense tout autant de vous. Mais moi, je reste polie, car j'ai reçu une très bonne éducation. Je ne peux pas en dire autant de vous !