BAD BOY or BOSS | Terminée

#ASSISTANTE | 59

TINA

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📍 Bonne lecture et j'espère que les deux longs chapitres du jour vous ont plu 📍 

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Le chauffeur se gare en double file, le temps de me laisser descendre. Je dois dire qu'il a fait fort, nous sommes même arrivés en avance à l'aéroport.

— Merci, Fischer.

— Avec plaisir, Mademoiselle Bodrick.

— Bonne soirée, Reed.

Je le vois faire un signe du menton à son chauffeur. Je peste intérieurement, parce que ce goujat ne prend même pas la peine de me saluer. Je décide de m'en foutre. Ma meilleure amie vient passer le week-end avec moi et c'est tout ce qui compte.

— Tu pourrais m'attendre, Tina. C'est la moindre des choses, non ?

Je me stoppe en entendant sa voix. Il n'a pas le droit de continuer de s'adresser à moi avec ce timbre bas et maîtrisé, qui par contre m'ôte toute volonté de m'éloigner.

— Je pensais que tu voulais repartir aussitôt.

— Tu comptais te débarrasser de moi, ainsi ?

— Arrête de ramener l'univers sur ta petite personne. Tu n'es pas le centre du monde et encore moins le mien.

— Revoilà ma sauvageonne.

— N'importe quoi. Parce que je ne suis pas à tes pieds tout de suite, je redeviens...

— Je ne désespère pas de t'y voir un jour.

Bordel ! Je fais comment pour respirer, pour avancer au milieu de cet aéroport bondé de monde ? Les gens nous dépassent face à mon inaction. Toutes ces personnes sont en mouvement tandis que nous sommes immobiles. Nous faisant face sans se soucier de l'agitation qui règne autour de nous.

À l'abri dans cette bulle que Reed a créé pour nous.

L'image de moi, à genoux devant lui, colonise mon esprit. J'arrive à m'imaginer en position d'attente, les yeux baissés vers le sol... Non, mais c'est du grand n'importe quoi.

Tu dérailles complètement ma pauvre fille !

— Tes mains doivent être à plat sur tes cuisses entrouvertes.

— Comment tu sais, que...

Son bras barre mes reins, ses doigts cramponnent ma hanche et sans rien dire il nous fait avancer vers un endroit moins passant. Son nez se niche dans mon cou. Il se fraye un chemin dans mes boucles, les hume, avant que son souffle percute mon épiderme sensible sous le lobe de mon oreille.

— Ta respiration est saccadée. Tes yeux se sont fermés pour apprécier l'image que je t'ai transmise volontairement. Tu viens de te regarder en position d'attente.

— N'importe quoi !

— Ah, oui ? Pourquoi cherchais-tu comment positionner tes mains sur tes cuisses, alors ?

— Je n'ai pas fait ça ! Tu fabules.

Ses doigts se referment sur mon menton et m'obligent à le regarder en soulevant ma tête. La pression est présente sans être contraignante, contrastant avec son timbre de voix de plus en plus caverneux.

— Jamais ! Ose me dire que je me trompe. Tina...

Petit à petit, il avance, son corps me frôle et pousse le mien vers l'arrière. Mon dos touche le mur et stoppe le recul qu'a entrepris Reed. Ses hanches se collent aux miennes et bloquent toute tentative de fuite. Il m'autorise à respirer. Mais c'est tout de même avec une certaine difficulté que ma cage thoracique se soulève. À chaque inspiration, mes seins, qui pointent, frôlent sa chemise blanche entrouverte sur ses pectoraux, que je rêve de caresser.