BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 106 ∞ REED

REED

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C'est encore une idée à la con !

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Colton devait juste apporter l'ordinateur et le téléphone à sa sœur. Je comptais discuter avec lui de ce qu'il se passe et de la façon dont on allait agir pour choper ce connard de psychopathe. Il n'était pas censé venir avec l'autre furie. Il a cru quoi ? Que les entrepôts soient un centre touristique à ne surtout pas rater ? Où qu'on allait se faire une bonne bouffe tous les quatre ?

— Qu'est-ce qu'elle fout là ?

— Reed ! Souviens-toi du cessez-le-feu.

Tina est mignonne, mais, là, on ne rigole plus. L'instant est assez pesant sans que la foldingue ramène sa fraise.

— Ne commence pas à me chercher, Miller ! D'après toi qui as aidé Tina pendant ses deux ans de cavale ? Moi ! Alors j'ai autant ma place auprès d'elle que toi.

— Sauf que nous devons nous montrer discrets. Moins on sera où l'on se planque, mieux ça sera.

— Tu crois que je ne le sais pas ? Je suis venue pour faire diversion !

Elle s'est prise pour David Copperfield ? Elle croit quoi ? Qu'il suffit de claquer des doigts pour faire disparaître Tina derrière un rideau ? Je sens une migraine pointer le bout de son nez et ce n'est pas l'air sérieux de cette blonde qui me fixe, qui va la calmer.

Déjà en temps normal elle me les brise menu, mais alors là avec le stress de la situation, elle me les casse vraiment.

— Reed ! Tu devrais écouter ce que Dia a en tête avant de te braquer.

Mon meilleur a beau être de bons conseils. Ils me font tous chier. Ils ne se rendent pas compte de la dangerosité de l'attaque.

— Ok ! Madame la spécialiste en connard, je t'écoute !

Les bras croisés sur mon torse, j'attends qu'elle m'explique son fameux plan, que l'on puisse passer à quelque chose de plus sérieux. Tina presse mon bras pour que je me calme. Et tandis que je croise son regard suppliant, la foldingue nous informe fière d'elle :

— Je vais me faire passer pour Tina.

Alors là, j'en ai déjà entendu des conneries et des plans fumeux, mais je dois dire que celui-là dépasse tout ce que je pouvais imaginer.

— Tu en as encore beaucoup des idées à deux balles ?

— Tu peux me dénigrer ou penser ce que tu veux de moi, mais au moins je t'apporte une solution qui marche.

Ça marcherait peut-être si l'on avait affaire à un débutant, mais ce mec est loin d'en être un.

— Colton, tu devrais faire entendre raison à ta nana. Dis-lui qu'elle est en train de raconter des conneries. Moi, je démissionne. Son cas est désespéré.

Dianea se lève et, en plus de me fusiller du regard, elle avance jusqu'à ne laisser qu'un petit espace entre nous. Elle croit quoi, la naine ? Qu'elle va me faire peur avec son petit mètre soixante les bras levés. Je la toise et lui envoie un message visuel :

« Arrête de me faire chier ».

Mais au vu de sa réaction, je peux affirmer que la réception est mauvaise. Voire nulle. Après tout, qu'est-ce que je pouvais bien espérer de la part d'une nana aussi superficielle ?

— Je ne suis pas une de ces oies blanches que tu dresses. Je n'obéis pas au doigt et à l'œil. Ton pote a beau me sauter, ça ne lui octroie pas le droit de me dicter ma conduite. Alors, maintenant, tu descends d'un étage ou je balance mon genou dans ton service trois-pièces.