BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 04 ∞ REED

REED

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NDA : Ce chapitre comporte 2 parties. La deuxième sera postée à 21 h 00.

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Lauren ne pouvait pas choisir un plus mauvais moment pour venir me saluer. Tout sourire et en terrain conquis, elle se présente à Tina sans prêter attention au duel visuel qui se joue entre ma nouvelle assistante et moi.

Pourtant j'étais proche de la victoire.

« T'en es sûr, mec ? »

Ok ! Sur ce coup-là, nous étions plus proches du 50-50 en vérité. Tina est devenue une très belle femme qui a forgé un caractère que je sens bouillir en elle et que je ne lui connaissais pas.

Très bien.

Nos joutes verbales n'en seront que meilleures.

Je ne perds rien de la réaction de Tina quand Lauren se présente à elle. Forcément, elle marque un temps d'arrêt en apprenant la nouvelle sur mon futur mariage. Je pense qu'elle va filer dans son bureau, mais, encore une fois, elle me surprend avec sa façon de saluer Lauren.

— Enchantée. Je suis Tina Bodrick, la nouvelle assistante de votre fiancé. Les félicitations sont de mise, il me semble.

Son regard perçant me percute, mais, pas assez, pour effleurer mon armure.

Lauren lui serre la main avant de me rejoindre derrière mon bureau. Elle m'embrasse avec passion. Et je lui laisse me témoigner le manque engendré par mon déplacement  sans jamais quitter Tina des yeux.

Cette dernière me surprend encore une fois en soutenant mon regard. Bien loin de l'adolescente qui le baissait chaque fois que la tension était trop forte.

Non, là, elle me défie. Pas du tout gênée par le baiser que me donne Lauren ni par ma main appuyée sur la croupe de ma future femme, courbure accentuée par la position cambrée de son dos que je malaxe sans retenue.

Je suis le Boss !

Elle va devoir s'y faire et si ça ne lui plaît pas, la porte est derrière elle, Tina n'a qu'à la prendre. Elle doit lire le message dans mon regard et renforce le sien tout en se campant sur ces deux longues et interminables jambes. Tina tente de me prouver qu'elle n'est plus la blanche colombe qui rougissait à la moindre occasion dès que l'on parlait de sexe avec son frère, ce qui pourtant arrivait très souvent.

Je me faisais un malin plaisir de la déstabiliser en employant des mots crus qui faisaient bouillir ses hormones d'adolescente. Mais son geste vient de me prouver qu'elle a progressé et plutôt bien même, alors qu'elle passe sa langue sur sa lèvre avant de la croquer de ses belles dents blanches.

— C'est bon ? Tu as eu ta dose ? j'interroge ma fiancée.

Sans se formaliser, Lauren me sourit.

— Je m'en contenterai pour le moment. Mais j'espère que tu as économisé tes forces pendant ton déplacement, car tu vas devoir te montrer à la hauteur de mon manque.

Si elle savait...

Des images de mes deux dernières soirées à Johannesburg me reviennent par flash et le barreau que je me paye n'a rien à voir avec le baiser donné par ma future femme.

Putain, ce titre d'appartenance m'arrache une grimace tout autant que la demande que vient de formuler Lauren.

— Tu serais un amour, mon chéri, si tu allais nous chercher des cafés.