BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 69 ∞ REED

REED

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📍 Pensez à allumer votre ventilateur ou a faire le plein de glaçons pour faire baisser la température ! Bonne lecture📍

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Ma voix se fait suave, profonde, alors que mes mots caressent le lobe de son oreille en lui démontrant que son corps a reconnu son Maître. Tina frissonne, mais, telle la frondeuse qu'elle revendique être, elle me tient tête quitte à me mentir et en faire autant avec elle-même.

— Tu dis... N'importe quoi...

Son corps exprime tout autre chose que sa bouche. Ses actes sont en complète contradiction avec les mots que Tina a eu du mal à prononcer. Elle n'a pas pu terminer sa phrase, alors que son dos se plaque à mon torse, qui l'accueille avec un plaisir non feint. La sentir s'abandonner contre mon corps me procure des sensations que je n'ai plus ressenti depuis longtemps.

Dans un abandon voluptueux, sa tête vient de se poser sur mon épaule et son parfum chatouille mes narines. Mon nez trouve un espace au travers de ses cheveux pour naviguer dans son cou et sniffer son épiderme comme une came hors de prix et unique. Tina n'a pas lâché la rambarde et la garde entre ses doigts pour ne pas perdre l'équilibre, pour éviter à ses jambes de flancher face aux vagues intenses qui ravagent son être.

Mes bras autour de sa taille viennent la sécuriser, lui apporter mon soutien. Ma présence la rassure tandis que mes doigts glissent sur sa cuisse. Je remonte lentement pour ne pas la surprendre, pour lui laisser le temps de réagir, de s'acclimater à ma main sur sa peau. Je ne veux pas qu'elle soit juste actrice. Je la désire consentante et disposée à accueillir tout ce que je peux lui offrir.

Sa respiration s'accélère, et je suis à l'affût de la moindre crispation de son corps, alors que je passe mes phalanges avec prudence sous son tee-shirt. Je pratique un stop en sentant la ficelle de son string et pour éviter que ma Libellule panique, j'embrasse son cou jusqu'à enserrer le lobe de son oreille entre mes dents.

— Hum...

— Tu es magnifique.

Tina ferme les yeux et apprécie mes caresses, tandis que la pulpe de mon index cajole son ventre, qui se creuse sous le contact de nos deux peaux. Sa respiration devient de plus en plus rapide quand Tina se rend compte que mes doigts suivent l'arrondi de ses seins durcis par le plaisir. Ces tétons sont tellement érigés qu'ils pointent au travers du tissu fin. Je rêve de les prendre en bouche, de les lui sucer pour qu'ils se gorgent de tout le plaisir qui renaît en elle. Les lui mordre juste, ce qu'il faut afin que mes dents les privent de leur afflux sanguin. Les lui aspirer sans fin après les avoir relâchés alors que les battements de son cœur palpiteraient dans ses deux petits bouts de chair ou viendraient se concentrer un apport important de sang.

J'aimerais vraiment prendre tout mon temps pour l'embrasser, faire monter son désir à ma guise, mais à tout moment Colton ou Dianea peuvent nous rejoindre. Poppy pourrait se réveiller et mettre à mal mes plans. Alors je vais supprimer quelques étapes et aller droit à l'essentiel pour lui prouver que son corps ne veut que le mien. Que ma voix est faite pour la diriger, pour lui apporter le contrôle sur ses sensations, sur son plaisir, mais aussi sur ses peurs, ses angoisses.

— Laisse-moi vérifier à quel point mes mots t'ont fait de l'effet. Tu es d'accord ?

— Oui...

Je la sens se tendre légèrement, alors que ma main glisse vers son ventre.

— Respire, Tina. Écoute le rythme de mon cœur. Il va te guider.

Tout en lui parlant, mes doigts arrivent à la lisière de son string. Tina frissonne, souffle en se concentrant sur mes battements. Elle n'a pas dit non, ne s'est pas débattue pour s'arracher à mes bras, à mon corps qui l'enveloppe et lui assure toute la sécurité dont elle a besoin.