#BOSS | 45 ∞ REED

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REED

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Suite à ma série de coups, à l'aide de ma badine, Lauren peine à reprendre une respiration normale, mais encaisse de mieux en mieux l'effet recherché. Surtout en caressant sa peau sensible avec cette longue plume duveteuse.

— Tu vois, c'est quand même mieux quand tu te montres obéissante.

— Je tiens à faire plaisir à mon Maître.

— Aurais-tu quelque chose à te faire pardonner ?

— Oui, Monsieur.

— De quel ordre ?

Lauren hésite. Alors, je la reprends sans ménagement. La tige en bambou se place sous son menton afin de relever sa tête. Je veux qu'elle sente le poids de mon regard dédaigneux ainsi que le ton cassant de ma réplique cinglante.

— Une soumise se doit de répondre immédiatement.

Ma badine fend l'air en émettant le bruit d'un éclair traversant la nuit orageuse avant que la foudre ne s'abatte. La tige en bois finit sa course sur ses cuisses et Lauren ne peut retenir un petit cri de surprise.

— Tu n'es pas concentrée. Le sifflement émis par mon instrument était suffisant pour te prévenir de l'arrivée d'un coup.

— Désolé, Monsieur.

— Pourquoi veux-tu que je t'accorde mon indulgence ?

— Pour être venue chez Monsieur.

— C'est tout ?

— Oui.

— Cette fois-ci la réponse est rapide, mais elle est incomplète et loin d'être satisfaisante.

Je frappe ma badine dans le prolongement de ma cuisse avant d'entamer un mouvement du bras de haut en bas. Le sifflement, puis la gifle du bambou qui claque sur l'épiderme sont tellement excitants. Lauren laisse échapper un gémissement dans un souffle.

— Voilà qui est mieux, mais, loin d'être acceptable, alors imagine le boulot qu'il te reste à accomplir pour approcher de la perfection.

— J'essaye, Monsieur.

— Essayer n'est pas suffisant. Je ne me contente pas de l'à peu près.

— Bien, Monsieur.

— La perfection et rien d'autre, Lauren. Ne l'oublie pas.

— Je ne l'oublie pas, Monsieur.

Je vérifie sa posture et réajuste quelques laisser-aller survenus pendant notre échange.

— Redresse-toi !

Elle s'y applique sans que j'emploie ma badine.

— Ton regard ne doit jamais quitter le sol tant que je ne t'en donne pas l'ordre.

— Bien, Monsieur.

J'entame un nouveau tour de la chaise tout en promenant ma plume dans son dos, sur ses bras, le long de ses cuisses en remontant sur son ventre pour terminer par sa poitrine.

Je sais que si je veux obtenir plus de sa part, je dois alterner le dur et le doux.

— Sens-tu ton jus couler ?

— Oui... Monsieur.

— Tu n'as pas l'air très sûre. Dois-je vérifier ? Dois-je enfoncer mes doigts entre tes lèvres pour en récolter ton nectar ? Dois-je venir passer ma langue dans le creux de ton antre ? Doivent-ils plonger dans ta vulve détrempée ?

BAD BOY or BOSS | TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant