BAD BOY or BOSS | Terminée

#BOSS | 20 ∞ REED

REED

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📍 On se retrouve ce soir à 21 h 00 pour le deuxième chapitre de Reed 📍

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Je n'y crois pas. Mon meilleur ami est au courant et me prend pour un con depuis tout à l'heure.

— Tu le sais depuis quand ?

— Depuis une semaine !

Je m'étrangle avec la gorgée de whisky que je tentais d'avaler pour mieux faire passer l'information. Je la recrache en spray sous le regard glacial de mon pote.

— Tu m'expliques comment c'est possible ?

— Rien ne sert d'être une lumière pour savoir que, un plus un est égal à deux. Tina allait bosser dans une boîte d'import-export, ton déplacement correspondait à ce que venait de m'apprendre Tina sur l'absence de son Boss. Alors, j'ai voulu m'ôter d'un doute.

— Tu as fouillé dans ses affaires ?

— Je n'ai même pas eu à me donner cette peine. Le contrat signé avec RM Import-Export était posé sur son bureau.

— Pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

— Je voulais que ça vienne de toi. Bordel, ça fait sept jours que je patiente...

— Je ne savais même pas que Tina était ma nouvelle assistante.

— Tu n'étais pas au courant ? Tu me le certifies ?

— Je te le promets sur ce que j'ai de plus précieux.

Et pour prouver ma bonne foi, je lève mes mains en signe de reddition.

— Si tu penses à Lauren là, ça ne marche pas.

Un sourire en coin lui échappe, mais il s'efface vite et Colton redevient sérieux. Putain, je vais prendre cher, je le sens qui fulmine. Il fait craquer ses doigts avant de me demander :

— Comment s'est passée votre première journée ?

Il est sérieux là ?

Je fronce les sourcils ne comprenant pas où il veut en venir. Il n'a pas besoin d'avoir des détails sur nos retrouvailles pour me casser la gueule. Pour exploser et m'incendier pour ne pas lui avoir dit que Tina bossait pour moi.

— Alors ?

— Ne me prends pas pour un con ! T'en as rien à foutre de connaître les détails. Puisque de toute façon, tu vas me demander de la virer. Pourtant...

— Pourtant ? Quoi ?

Colton est excessivement calme, presque détendu. Il en devient flippant. Il sirote son alcool, le fait tourner dans son verre. Il prend même un cigare, comme si nous avions quelque chose à fêter.

— Ta sœur est qualifiée pour ce poste. Elle a su me montrer sa façon de s'organiser, sa réactivité, son envie de produire du bon boulot et puis...

— Quoi ?

— Son putain de caractère lui promet une belle carrière !

Ce petit con éclate de rire, alors que je retourne m'asseoir dans mon fauteuil.

— Tu comptes péter un câble à quel moment ?

Il place son doigt dans sa bouche et il me semble voir Tina. Ils partagent la même expression, la même intensité visuelle, la même façon de me rendre chèvre...

— Je vous laisse faire vos preuves.

— J'ai bien entendu ? Tu ne m'interdis pas de la voir ? Tu ne me fracasses pas la tronche ? Tu...