Chapitre 39 : Le verdict (NOUVEAU)

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C'était le moment où Louis devez témoigner. Tout d'abord, c'était son avocat qui allait procéder au premier témoignage.

Avocat de la défense : Bonjour Monsieur Alvez. Comment allez-vous ?

Louis : Je fais aller, j'ai pas vraiment le choix.

Avocat de la défense : Quel impact a eu l'accusation de viol de madame Martinez à votre encontre ?

Louis : J'ai tout perdu, j'ai dû déménager et changer de travail. Reprendre ma vie après, ça était un calvaire.

Avocat de la défense : Et vous assurez n'avoir rien fait à Madame Martinez ce soir-là sans son consentement.

Louis : Je peux comprendre qu'elle l'ait regretté après, mais sur le moment, elle m'a donné son consentement.

Avocat de la défense : Merci de votre réponse. Maintenant, venons en à l'accusation de tentative de meurtre.

Louis : Je n'ai jamais planté ce couteau dans son abdomen. J'étais déjà partie à plus de 200 km quand c'est arrivé.

Avocat de la défense : Pourtant, quelques jours plus tard, vous étiez de retour sur Paris. Pourquoi ?

Louis : Lorsque j'ai su que la police me recherchait, pour quel monstre ils me prenaient, quand j'ai vu ce message sur les réseaux sociaux, j'ai...j'ai disjoncté. Je suis devenue ce monstre. Ce que j'ai fait à Aria était juste horrible, je me rends bien compte. Mais depuis je suis sobre, je suis redevenu moi. Je m'en veux terriblement. Mais cette partie de moi est resté dans ce sous-sol.

Avocat de la défense : Qu'entendiez-vous par "je suis redevenu moi" ?

Louis : J'ai eu comme une crise et on m'a aidé à gérer toutes ses émotions qui m'ont détruit. Grâce aux professionnels qui m'ont suivis j'ai pu prendre conscience de ce que j'avais fait et des conséquences. Je suis malade et on m'a soigné.

Avocat de la défense : Merci pour vos réponse. Ce sera tout votre honneur.

***

Avocat de la partie civile : Bonjour monsieur Alvez, je ne vais pas revenir sur la prétendue diffamation de ma cliente. On va plutôt revenir sur des fait que vous ne pouvez pas nier. Vous avez kidnappé un enfant de 7 ans, Mathéo, le filleul de madame Martinez. N'est-ce pas ?

Louis : ...

Avocat de la partie civile : Monsieur Alvez, veuillez répondre à la question.

Louis : Oui.

Avocat de la partie civile : Vous avez menacé cet enfant avec une arme ?

Louis : Non !

Avocat de la partie civile : Je vous rappelle que le parjure est condamnable. Vous avez menacé Mathéo avec une arme pour qu'Aria monte dans votre voiture. Oui ou non.

Louis : Oui...

Avocat de la partie civile : Pourtant vous avez affirmé dans vos nombreux témoignages qu'Aria était monté dans votre voiture de son plein gré. Une décision prise sous la menace n'est pas un consentement.

Avocat de la défense : Objection ! Où est la question ?

Avocat de la partie civile : Elle arrive. Aria pouvait-t-elle sortir du sous-sol ? Avait-elle à sa connaissance une issue qu'elle était libre d'utiliser quand elle voulait ?

Louis : Non. 

Avocat de la partie civile : Vous n'avez donc rien, aucune preuve, pour appuyer vos dires. C'est ce que j'appelle de la diffamation. Ce sera tout votre honneur. 

Heart to Heart (nouveau)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant