Chapitre 38 : "C'est bientôt fini" (NOUVEAU)

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C'était le deuxième jour du procès. Aujourd'hui, plusieurs personnes devait témoigner.

C'était le psychiatre d'Aria qui devait commencer.

La psychiatre d'Aria : Aria montre des signes du trouble de stress post traumatique. Elle fait énormément de cauchemar, elle a des difficultés à sortir de chez, son anxiété est devenue généralise  et chronique. Son examen psychiatrique montre aussi des troubles du comportement alimentaire et une dépression sévère. Durant nos séances on essaye de travailler sur la culpabilité , car c'est le sentiment le plus présent chez Aria pour l'instant, mais c'est assez compliqué. Je dirais au vu de son historique que le TSPT et la dépression sont là depuis la première agression sexuelle il y a trois ans.

Il devait être 4 heures du matin. Aria et Lucas dormaient dans leur lit, essayant de se reposer avant d'aller à nouveau, faire une déposition à la gendarmerie.

Mais Lucas ne pouvait pas dormir, il l'entendait gémir, pleurer. Il l'a sentait trembler et se tendre comme si elle était effrayée. Elle était forcément effrayé, elle l'était tout le temps en ce moment. C'est la seule chose qu'il arrivait avoir dans ses yeux : la peur. Il avait essayé de la prendre dans ses bras mais elle s'était mise à crier. Alors il était resté juste à côté, a lui dire que tout aller bien, que c'était finit, que c'était juste un cauchemar.

Juste un cauchemar.

Le médecin : Oui, c'est moi qui ai examiné Aria le jour où la police l'a retrouvé. Elle avait heureusement rien de cassé. Sa cheville était foulée et avait une tendinite à l'épaule droite. C'est un miracle que ses cotes et son femur n'est rien au vu des nombreuses contusions. Les cicatrices sur son corps c'était infectée, et elle présentait des hématomes sur tout le corps. Evidemment, elle était en état de malnutrition et de déshydratation intense. C'était assez dur de l'examiner, elle faisait beaucoup de crise d'angoisse. On y passer une dizaine d'heure au total. J'ai remarqué qu'il fallait laisser toute les portes et toutes le fenêtres ouverte, sinon elle ne pouvait pas rester dans la pièce.

Le médecin devait venir l'examiner, l'idée que quelqu'un allait voir ses cicatrices, que quelqu'un allait les toucher. Elle n'arrivait plus à respirer. Qu'est ce qu'il allait toucher d'autre le médecin ? Ces histoires d'examens lui foutait la trouille. Elle n'arrivait plus à...Elle était où ? C'était quoi l'ombre devant elle ? Respire Aria, respire. Sa vision s'était troublé, elle n'arrivait pas à voir ce qui se trouvait devant elle. Son corps tout entier tremblait. Elle se tira tant bien que mal jusqu'au bout de la pièce contre le mur. Son cœur allait sortir de sa poitrine. RESPIRE ARIA. Les larmes coulait le long de ses joues. L'ombre se rapprochait de plus en plus, elle ne comprenait pas ce qu'elle disait.

Lucas : Aria, c'est le médecin. Il est là pour t'aider.

Docteur Collins : J'ai rencontré Aria lors de son accident de voiture, je suis le chirurgien qui a opéré son père. Elle est revenue me voir deux mois après lorsque Louis l'a agressé. Elle refusé qu'un autre médecin l'examine. J'ai suivis le protocole et récolté toute les preuves. Nous avons aussi prévenu tout risque de grossesse ou d'IST. Elle n'a pas voulu porter plainte. Je l'ai revu avant lorsqu'un de ses amis s'est fait renversé par une voiture. Mais... nos rapport n'était pas très cordiaux. En tout cas, je confirme qu'elle présentait à l'époque du stress post-traumatique typique en cas de viol ou d'agression sexuelle.

Aria : Doc' ! Mon avocat m'a dit que vous allier témoigner, merci. Je sais que j'ai pas forcément était très reconnaissante envers vous, après l'agression. Plus que ça, j'ai été une connasse. Vous êtes pas obligé de faire ça, mais je vous remercie.

Docteur Collins : Vous souffriez, je n'ai jamais pris vos violentes réactions personnellement. Vous aviez besoins de temps ou d'espace.

Lucas : Je l'ai connu après son agression. Elle était renfermé sur elle-même à ce moment-là. Mais elle commençait à aller mieux, à se reconstruire. J'ai découvert plus tard pour son viol, lorsque j'ai engagé Louis pour être exact. Je l'ai viré par la suite. C'était compliqué d'avoir une relation au début, sur le plan émotionnelle à cause de ses parents surtout mais aussi à cause de Louis, et sur le plan physique, elle avait peur chaque fois qu'on l'a touché. C'est pire depuis qu'il la kidnappée. Je sais pas quoi faire pour l'aider. J'ai l'impression de l'avoir perdue. Il ne l'a pas tuée mais c'est tout comme.

Lucas : Tu es splendide dans cette robe, tu..Pourquoi tu pleures ?
Aria : Je..Merci pour le compliment.
Lucas : Aria...
Mais elle sortit de la pièce.
Lucas : J'aime tes cicatrices.
Elle se retourna, les yeux remplis de larme.
Lucas : Si t'étais morte, je n'aurais jamais pu les voir. Si tu les as c'est que t'es en vie.
Aria : Ah bon ? Parce que moi à chaque fois que je les vois j'ai envie de vomir. Elle me rappelle tout ce qu'il m'a fait. A chaque fois que je les vois, je me demande pourquoi il m'a tué.
Lucas : Un jour, elles te rappelleront que t'es forte. Que t'as survécu.
Aria : Si tu le dis.

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Un nouveau chapitre de publié !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en penser, à samedi pour le prochain

Kiss <3
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Heart to Heart (nouveau)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant